Accueil A la une Ouagadougou: démantèlement d’un réseau de malfaiteurs, trafiquants d’armes et d’explosifs

Ouagadougou: démantèlement d’un réseau de malfaiteurs, trafiquants d’armes et d’explosifs

0
Les malfrats appréhendés par la gendarmerie

La Troisième Légion de Gendarmerie a présenté un réseau de malfaiteurs, trafiquants d’armes et d’explosifs, dans la commune rurale de Saaba, à la sortie Est de Ouagadougou, face à la presse, ce mercredi 25 septembre 2024.

Ces présumés bandits qui opéraient dans la commune de Saaba sont accusés « d’association de malfaiteurs, de grand banditisme, de détention illégale d’armes, de munitions de guerre et d’explosifs ».

Les enquêtes ont révélé l’existence d’une organisation dédiée à la production, au stockage et à la distribution d’explosifs. « Au terme des investigations, dix personnes suspectes ont été interpelées », selon les détails de la gendarmerie nationale qui note que des saisies ont été également opérées.

Il s’agit d’« un pistolet automatique de marque CANNIK, deux chargeurs garnis, 20 munitions de 9,19 mm, des engins à deux roues retrouvées, des munitions de 7,65 mm, 150 grammes de cannabis, Un sac contenant 352 charges explosives, des détonateurs, des rouleaux de cordon détonnant, des porte-fil, des barres de zinc, des bidons d’acide sulfurique chacun, un sac contenant du cyanure, des faux billets en coupure de 100 dollars US, des batteries pour motos, des boites de produits pneumatiques ».

La valeur numéraire de ces composants explosifs est estimée à « environ 4.000.000 FCFA », ont poursuivi les conférenciers qui ont précisé que les membres du gang, « âgés de 19 à 31 ans illustrent la montée de la délinquance juvénile dans nos grandes villes ».

Les suspects seront traduits devant le Procureur du Faso près le Tribunal de Grande Instance Ouaga-1 pour répondre de leurs actes. La gendarmerie nationale appelle les parents à surveiller la conduite de leurs enfants et encourage la population à signaler tout comportement suspect aux numéros dont le 1010 pour le Centre National de Veille et d’Alerte ; le 16 pour joindre la Gendarmerie nationale et le 17 pour alerter la Police nationale.

Par Wakat Séra