Le gouvernement burkinabè « restera attentif à l’examen des préoccupations » que les travailleurs mentionneront dans le cahier de doléances du 1er mai 2017, selon le ministre de la Fonction publique, du Travail et de la Protection sociale, Clément Sawadogo, dans sa déclaration, mercredi 26 avril, à l’occasion de la fête du travail.
Le ministre Sawadogo pour qui le gouvernement « restera attentif à l’examen des préoccupations » des travailleurs, « avec un esprit de suite et détermination », a sollicité « la disponibilité des organisations syndicales afin qu’ensemble, (ils puissent) relever les défis majeurs qui se dressent devant » eux.
« L’ampleur du défi de créer un avenir à notre jeunesse nous interpelle tous, travailleurs burkinabè, à nous engager davantage sur les chantiers de la production des richesses dans tous les secteurs afin de consolider l’économie nationale et de créer des emplois décents », a-t-il affirmé, notant que « cette obligation d’engagement patriotique interpelle en particulier les travailleurs du public auxquels la société réclame plus d’abnégation, de déontologie et d’efficacité dans l’accomplissement du service public ».
2017, « une année de défis pour le monde du travail » au Burkina, selon le ministre Clément Sawadogo, « d’importants chantiers attendent et requièrent la participation des partenaires sociaux pour leur réalisation effective ». Il s’agit, notamment, de « l’opérationnalisation du Haut Conseil du Dialogue Social, l’élaboration et l’adoption du répertoire interministériel des métiers de l’Etat et les textes d’application du Statut général de la Fonction publique d’Etat ».
Chaque année depuis plus d’un siècle, les travailleurs commémorent l’anniversaire du massacre des ouvriers e Chicago qui, en mai 1886, ont bravé les forces de l’ordre pour revendiquer la journée de travail de huit heures. Le 1er mai les travailleurs marquent un arrêt de travail, une journée d’introspection, afin de poursuivre le renforcement de la promotion du bien-être au travail.
Daouda ZONGO