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Prolifération des armes : renforcer les capacités des acteurs pour une lutte plus efficace

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Le secrétaire permanent de la CNLPAL (à droite), le conseil spécial du Premier ministre (milieu) et le représentant de la CEDEAO (à gauche)

La Commission nationale de Lutte contre la Prolifération des Armes légères organise du 10 au 11 avril 2019, un atelier de formation sur la procédure d’exemption à la Convention de la CEDEAO sur les armes légères et de petit calibre. La cérémonie d’ouverture a eu lieu ce 10 avril sous la présidence du Premier ministre représenté par son conseiller spécial, Magloire Somé.

Le secrétaire permanent de la Commission nationale de Lutte contre la Prolifération des Armes légères (CNLPAL)colonel Christophe Raoul Tapsoba, a fait savoir que les groupes armés qualifiés de terroristes s’en prennent aux Forces de Défense et de Sécurité pour pourvoir s’armer vu qu’ils ne peuvent se procurer ces armes par la voie légale.

Aussi, à l’en croire la lutte contre l’insécurité n’est pas facilitée par la prolifération des armes, d’où la nécessité du contrôle. Et ce contrôle encadré par des textes passe par la formation des acteurs.

Une vue de participants à l’atelier de la CNLPAL

Et c’est le sens de l’atelier, a déclaré le conseiller spécial, Magloire Somé, représentant le Premier ministre : « Former les acteurs sur les instruments juridiques en rapport avec la prolifération des armes légères. La région de l’Afrique de l’ouest connait ce phénomène et pourtant il y a un contexte sécuritaire précaire. C’est dans ce sens que la CEDEAO forme les pays particulièrement vulnérables comme le Burkina Faso ».

Il a confié que le « gouvernement attend un renforcement de capacité pour permettre une lutte efficace ».

Le représentant permanent de la CEDEAO au Burkina Faso Mohamed Diakité, expliquant le contenu de la Convention objet de la formation, il a fait savoir que « c’est un dispositif pour permettre un contrôle de la prolifération des armes », parce que pour lui, « la circulation des armes est le carburant de l’insécurité ».

Par Boureima DEMBELE