La troisième session de restitution du projet « A l’école du rire » a eu lieu dans la soirée du jeudi 28 octobre 2021, au Cercle des Arts vivants sis à Gounghin, à Ouagadougou. Il s’agit d’un projet de formation d’humoristes pratiquants et émergents et de journalistes culturels en critique de spectacles d’humour. Conduite par le groupe d’humoristes «Génération 2000», cette troisième session qui s’est déroulée sur un mois, a permis de former 15 humoristes émergents, deux incubés et une journaliste culturelle.
« A l’école du rire » est un projet de formation d’humoristes pratiquants et émergents et de journalistes culturels en critique de spectacles d’humour. Lancé depuis juillet 2021, le projet était à sa troisième session de formation dont les résultats ont été restitués le jeudi 28 octobre 2021, dans la soirée au Cercle des Arts vivants.
Au total, ce sont 15 artistes humoristes émergents, deux incubés et une journaliste culturelle qui ont pu être formés sous l’initiative du groupe «Génération 2000». «Il y a de l’évolution, parce qu’à la première session, nous avions juste cinq émergents que nous avons pu former, avec deux incubés, deux journalistes culturels. Pour la deuxième session, nous avons eu neuf émergents qui ont été formés, avec deux incubés et deux journalistes culturels», a fait remarquer Babou Neya dit Michel, un des incubateurs. Pour lui, le niveau monte crescendo au fil du temps.
Tous les artistes humoristes formés ont fait, à tour de rôle, des prestations devant un public venu pour la circonstance. La maîtrise de la cérémonie a été assurée par la journaliste culturelle formée à l’occasion de la troisième session du projet.
Pour le porteur du projet, Gérard Ouédraogo, c’est une «satisfaction», au regard des prestations livrées par l’ensemble des incubés. «Pour moi, c’est un pari gagné, parce que si on aime ce qu’on fait et qu’on a l’humilité d’aller apprendre, on peut aller très loin», a-t-il affirmé. Il a par ailleurs indiqué qu’après cette étape de formation, les humoristes émergents seront introduits dans des spectacles qui seront organisés dans les arrondissements, où ils pourront rencontrer du public et se faire connaître.
Le promoteur du projet a tenu à remercier tous ses partenaires qui sont entre l’Union européenne, le Fonds de développement culturel et touristique (FDCT), les formateurs qui sont des professionnels du domaine, qui ont dégagé du temps pour accompagner ces jeunes humoristes.
Pour le parrain de la session, Gustave Sorgho, qui est artiste comédien, acteur et professionnel du cinéma, «c’est toujours un plaisir et même un honneur» de contribuer à l’émergence des jeunes. Il a encouragé et prodigué des conseils à ses filleules, et a exprimé son souhait de voir cette initiative de formation des jeunes humoristes se perpétuer.
Saada Sanfo, un des humoristes formés, qui se fait appeler Saad Télécom, a confié que cette incubation «est une corde qu’il ajoute encore à son arc», affirmant avoir beaucoup appris de cette formation. Il a en effet ébloui le public par une prestation des grands soirs, en faisant étalage de son talent d’imitateur, en parodies musicales.
La quatrième session de restitution du projet ‘’A l’école du rire’’ se tient le 25 novembre prochain avec comme formateurs Luca Fusi et Gérard Ouédraogo. La deuxième session s’est tenue le 30 septembre dernier avec Prosper Kompaoré comme formateur-incubateur, tandis que la première a eu lieu le 27 août 2021 avec pour formateur Ildevert Meda dit «le maestro».
Par Siaka CISSE (Stagiaire)
