Dans le cadre des activités commémoratives du 40e anniversaire de Bank Of Africa, un village BOA a été installé devant le siège de la banque sis au Centre-ville de Ouagadougou, en vue de mieux rapprocher les clients des services de l’établissement financier. Des clients à qui nous avons tendu notre micro, ce samedi 27 janvier 2024, ont apprécié les services de la BOA, classée « deuxième meilleure banque au Burkina Faso », selon ses dirigeants.
Depuis le lundi 22 janvier 2024, la Bank Of Africa, a initié des activités, au Burkina Faso, entrant en droite ligne avec la célébration des 40 ans de la marque de l’institution née au Mali qui a des filiales dans 18 pays africains. Le village BOA est un cadre créé avec des espaces aménagés en fonction des marchés de l’établissement financier. Il s’agit des marchés des particuliers, des PME, des grandes entreprises.
Il met aussi en exergue des services de travail au quotidien pour la qualité, c’est notamment du « stand qualité » qui traite de tout ce qui est réclamation des clients. Et tout ceci est accompagné par des divertissements dont des espaces aménagés pour la peinture pour ceux qu’ils veulent démontrer l’étendue de leur talent en la matière ou simplement s’essayer en prenant du plaisir.
« Quand on vient à l’agence, on ne dure pas »
Le président de Jeunesse club Burkina, une équipe de Basket, Souleymane Koné, est client à BOA depuis deux ans. M. Koné a amené les membres de son club, les joueurs, pour avoir des informations qui leur favoriseraient des ouvertures de comptes à la banque qui est une référence dans le secteur bancaire au Burkina Faso. « Nous demandons à BOA qui fête ses 40 ans à aller encore de l’avant et de continuer de nous aider dans tout ce qu’on fait. Nous souhaitons grandir encore plus dans notre partenariat avec BOA », a affirmé M. Koné.
« Je trouve que leurs services à l’endroit des clients sont bons parce que depuis qu’on est affilié à la banque, c’est plus rapide, ça va plus vite, quand on vient à l’agence, on ne dure pas. C’est ce qu’on souhaite, que les choses avancent plus vite », a apprécié le président de Jeunesse club Burkina. Il a souhaité, pour les 40 ans de BOA, qu’elle ait « beaucoup de chances et que la paix revienne au Burkina Faso pour que les activités plus être encore prospères ».
Cette sortie a été « une occasion pour nous de découvrir davantage la BOA »
A la tête d’un groupe d’étudiants d’une école supérieure de la place, Judicaël Sawadogo s’est présenté comme le président du club des banquiers de l’Institut supérieur et privé polytechnique de Ouagadougou en abrégé ISPP. Il dit être là avec ses camarades à l’occasion des 40 ans de BOA en vue de prendre part à ses activités et mieux connaître « la banque (qui est) toujours aux côtés » de ses clients.
Cette sortie a été « une occasion pour nous de découvrir davantage la BOA, ses services, ce qui se fait concrètement », a dit Judicaël Sawadogo, indiquant qu’en tant qu’élèves banquiers cette visite a été un cadre idéal pour eux d’apprendre. « Ça nous donne l’envie de redoubler d’effort pour espérer travailler un jour dans cette banque », a-t-il soutenu.
« On coupe 14 000 FCFA sur le compte et ça joue un peu sur nous »
La Bank Of Africa « est une bonne banque, très accueillante. Ils font bien leur travail, il n’y a rien à dire », a apprécié à notre micro, Franck Yaméogo, un jeune entrepreneur qui est client il y a deux ans. M. Yaméogo a ensuite fait des suggestions à la banque dans le sens toujours de l’amélioration de ses services. Il a demandé que BOA améliore ses services GAB.
« Ils n’ont qu’à améliorer leur service GAB. On voit qu’il n’y a pas de petites coupures de billets. C’est à partir de 5 000 FCFA, 10 000 FCFA en montant. Il n’y a pas de retrait inférieur à ça, alors qu’on est dans le besoin souvent », a laissé entendre le jeune entrepreneur qui veut aussi que BOA diminue les frais de gestion des comptes. « Ils n’ont qu’à diminuer la coupure car c’est trop. On coupe 14 000 FCFA sur le compte et ça joue un peu sur nous ».
Il a signifié que pour « une entreprise qui vient de débuter qui a moins de trois ans, c’est un peu compliqué. Ils n’ont qu’à essayer de diminuer un peu. Sinon je leur souhaite le meilleur encore pour l’avenir ».
« Dès l’instant où le client a pu venir à la banque, il faut être indulgent avec son retard »
Oumarou Kaboré fait les transactions et les échanges de monnaie. Il est client de BOA depuis un an et demi maintenant. Il dit être « satisfait » des services de la BOA avec qui il effectue des retraits et des transferts. « Leur service est fluide. Toute de suite là je suis allé faire des opérations », a-t-il dit. Sa suggestion est que la banque permette aux clients qui viennent souvent avec un léger retard d’avoir accès aux agences pour faire leurs opérations car cela les peine beaucoup.
« Il y a des clients qui viennent avec un retard mais ce n’est pas forcément parce qu’ils le veulent. S’ils peuvent essayer, malgré leur retard, de leur permettre de renter et de régler leurs affaires et ne pas repartir bredouille, cela serait bien. Pour nous en tout cas qui faisons les transferts, cela nous peine beaucoup. Dès l’instant où le client a pu venir, il faut être indulgent et l’aider à avoir les services de la banque », s’est-il exprimé.
Il a souhaité « bon vent à BOA » et prié qu’il y ait « beaucoup de cohésion entre les agents du groupe car cela se ressent sur leurs services quand ce n’est pas le cas ».
Par Bernard BOUGOUM