En pleine campagne des élections législatives et régionales prévues lundi, les Togolais ont célébré, ce samedi 27 avril 2024, à Lomé, le 64e anniversaire de l’accession de leur pays à la souveraineté internationale. C’était à la Place des Fêtes de la Présidence de la République, où le public a été gratifié de prestations d’artistes et d’une majestueuse parade militaire, notamment le saut des parachutistes. Au micro de Wakat Séra, des Togolais, à la fin de cette belle cérémonie, souhaitent que la «paix et la sécurité» du pays soient la seule priorité de tous.
Plusieurs centaines de Togolais, des invités de marque de l’Etat, se sont retrouvés à la Place des Défilés, ce samedi, à Lomé, pour célébrer le 64e anniversaire de l’accession du pays à l’indépendance. La parade militaire a été à la hauteur de l’attente d’un public émerveillé, surtout par les sauts de parachutistes militaires qui ont, à la suite de prouesse, atterri devant la loge officielle où avait pris place le chef de l’Etat, Faure Essozimna Gnassingbé. Le défilé a été exécuté par les Forces armées togolaises (FAT) dans un format réduit, les éléments étant engagés sur le terrain en vue notamment de la sécurisation du territoire national en ces périodes de campagne électorale.
En ce jour spécial de la commémoration des 64 ans de l’existence du Togo en tant que pays indépendant, la parade s’est déroulée à la Place des Fêtes de la Présidence de la République sous les couleurs éclatantes du drapeau national, à la Place du défilé, chargé de symbole et d’émotion, un véritable témoignage vivant de l’histoire du Togo. C’est environ 2 385 personnes composées des troupes militaires et paramilitaires qui ont défilé ce 27 avril 2024.
Des parachutistes donnent la chair de poule au public…
La démonstration impressionnante du saut exécuté par neuf parachutistes a ravi l’assistance. C’est le leader du groupe, le lieutenant Komlan Yao qui a atterri en premier devant la loge des autorités, avec le drapeau togolais sous les applaudissements du public présent. Il a été suivi par huit autres parachutistes, dont deux femmes et le capitaine Kôtôkô.
Par la suite, le président Faure Gnassingbé a donné son accord au lieutenant-colonel Moumouni Abdel Latif, commandant des troupes pour le démarrage du défilé militaire et paramilitaire. A pieds, à motos ou autres véhicules, les défilants, des représentants des FAT, ont près de deux heures durant, présenté des gestes maîtrisés sous le rythme de la fanfare. Le passage des bérets verts a, également, constitué un moment spécial de cette matinée spéciale pour le peuple togolais, fière de son armée.
Des armes de différents types dont des lance-roquettes multiples, des mitrailleuses anti-aériennes, des canons, des moyens roulants, des blindés, etc., en somme, un gros lot de l’armement des FAT a été montré lors de cette parade. Il faut noter que ce sont les équipements récemment renouvelés et de pointe qui ont été utilisés pour le défilé, dans le but de montrer que le Togo dispose de l’arsenal militaire nécessaire pour renforcer sa capacité de défense contre toute agression, particulièrement celle terroriste qui prévaut au Nord du pays.
Pour M. Sylvain, comme pour la plupart des participants à cette cérémonie, le défilé «s’est très bien déroulé». Mais, il a regretté le fait que cette année, il n’y ait pas eu de défilé des civils et des anciens combattants. «Cela m’a manqué», a-t-il lancé tout sourire. Pour la campagne électorale des législatives et des régionales qui ont pris fin ce samedi, il a «souhaité que tous les acteurs aient en tête la paix et la sécurité» pour le Togo.
Mme Affôtôssi, elle, «a remercié Dieu, car tout s’est bien passé». Elle a dit avoir «aimé plus le défilé des bérets verts» avant de souhaiter «bonne chance» à tous les candidats des législatives et régionales du 29 avril. «Que le meilleur gagne! Que le Togo évolue et que tous les jeunes aient du travail», a-t-elle conclu.
A la veille de cette célébration, le président Faure Essozimna Gnassingbé a réanimé la flamme de l’indépendance. Ce geste républicain du chef de l’État, accompagné par la sonnerie aux morts et marqué par l’exécution de l’hymne national, «Terre de nos aïeux», symbolise un devoir de mémoire envers les héros nationaux.
Par Bernard BOUGOUM, envoyé spécial de Wakat Séra à Lomé
