Un master class a été organisé, le samedi 8 octobre 2022, à Ouagadougou par les Éditions Zontibo Group. Tenue sous le thème principal: «Femme, viens découvrir ton potentiel absolu !», la rencontre nommée «Master class de l’ élévation» s’est largement étalée, à travers de nombreux témoignages et expériences de femmes mais aussi d’hommes, sur les potentialités dont regorge le genre féminin même s’ils sont ignorés souvent.
Un cours de perfectionnement et de partage d’expériences a été donné, le samedi 8 octobre 2022, en «élévation» par des femmes expertes en potentialités féminines, à Ouagadougou, sur l’intitulé général: «Femme, viens découvrir ton potentiel absolu !». Couramment appelé master class ou cours de maître (en français), l’anglicisme a bien porté son nom car, à travers la marraine de l’activité, l’écrivaine burkinabè Bernadette Dao et d’autres personnalités du monde féminin issues du public, l’événement a révélé des identités, des comportements puis des caractères que l’humain, dans toute son existence drainent de sa mère, la femme donc et cela sans les savoir le plus souvent.
«L’éducation d’un enfant commence avant sa naissance et il se figure en grande partie à l’image de sa maman par son caractère, son tempérament», a défini le coach en leadership féminin et bien-être familial, Marina Minougou dans le sous-thème: «Femme exemplaire, quelle éducation pour la bonne croissance de l’enfants?».
Quant à la marraine, pour que la femme «puisse libérer toute son énergie positive», elle plaide à ce que la société soit tolérante et compréhensible vis à vis de la femme car « le plus souvent, les attentes la submergent tant dans le foyer conjugal que dans les fonctions exercées dans la société à dominance matriarcale», a témoigné l’écrivaine Dao.
Journaliste-reporteur à RFI, le franco-burkinabè Sayouba Traoré, tout en louant l’initiative des Éditions Zontibo Group, a par ailleurs souhaité que la femme burkinabè ou africaine en générale ait conscience que «sa propre émancipation ne peut provenir de la bourse de l’homme masculin». Par conséquent, elle a pour devoir premier de se faire «un revenu adéquat afin de se libérer» des besoins matériels ou financiers du conjoint.
Pour le promoteur de l’évènement, l’écrivain burkinabè Hamidou Zonga, il se dit satisfait de la tenue de cette activité et confiant en l’avenir car, du moment où la conscience des potentialités est née en la femme, l’épanouissement ainsi que le bon devenir de celle-là ne sont guère pour longtemps.
Par Lassané SAWADOGO (Stagiaire)