Le Togo a enregistré au moins 4 000 déplacés dans sa partie Nord depuis novembre 2021 suite à des attaques de groupes terroristes. Parmi ces personnes déplacées, on dénombre plus de 600 Burkinabè, selon des chiffres donnés, le vendredi 28 octobre 2022, par l’Agence nationale de la protection civile (ANPC).
La propagation des attaques de groupes terroristes sur le territoire togolais à partir du Burkina Faso a fait plus de 4 000 déplacés dans le nord du pays depuis novembre 2021. Parmi eux, figurent au minimum 600 Burkinabè, selon une publication de l’Agence nationale de la protection civile (ANPC) datée du vendredi 28 octobre 2022.
«Au total, 789 ménages représentant 4 175 déplacés (y compris les populations des pays voisins qui se sont réfugiés sur le territoire togolais) ont été identifiés», a déclaré le ministre de la Communication et porte-parole du Gouvernement togolais, Akodah Ayewouadan. En effet, l’ANPC avait recensé, en juin 2022, dans la préfecture de Tône à l’extrême-nord du Togo, plus de 600 Burkinabè venus de Madjoari, dans la partie Sud-est du Burkina Faso.
«L’objectif fixé, c’est d’abord de sécuriser ces personnes, de faire en sorte qu’elles continuent de vivre dans des conditions décentes et de favoriser à terme leur retour dans leurs localités d’origine», a affirmé le ministre Ayewouadan.
À présent, a-t-il poursuivi, Lomé fournit des vivres à ces ménages ainsi qu’un soutien psychologique et éducatif à des élèves déplacés notamment.
Le Togo, un État d’Afrique de l’Ouest dont la population est estimée à environ 8,6 millions d’habitants, connait (à l’instar du Mali, du Burkina Faso, du Benin et du Ghana), depuis mi-juillet dernier, des attaques sanglantes menées par des «individus armés non identifiés» dans sa partie septentrionale.
Par Lassané SAWADOGO (Stagiaire)