Le Premier ministre burkinabè, Christophe Joseph Marie Dabiré, s’est rendu ce lundi 26 juillet 2021 à Abidjan en Côte d’Ivoire dans le cadre du 9e Traité d’Amitié et de Coopération (TAC). A ce grand rendez-vous les populations attendent de fortes décisions sur notamment l’ouverture des frontières entre les deux pays et ont commencé à l’exprimer à travers plusieurs canaux de communication.
Du 26 au 27 juillet, le Premier ministre Christophe Dabiré co-présidera avec son homologue ivoirien, Patrick Achi, le Conseil conjoint de Gouvernements de la 9e Conférence au sommet du Traité d’Amitié et de Coopération (TAC) entre la République de Côte d’Ivoire et le Burkina Faso.
Plusieurs voix dont des organisations de la société civile et de particuliers réclament l’ouverture des frontières ivoiriennes et burkinabè. Pour ces derniers, les raisons liées à la pandémie du coronavirus, évoquées pour fermer les frontières des deux pays fortement liés, ne tiennent plus la route. Des internautes soutiennent même que le maintien de la fermeture des frontières dénotent de la « méchanceté » des autorités politiques qui ne vivent pas la même contrainte que les masses car elles continuent de faire leur déplacement par les voies aériennes.
A cette rencontre préparatoire de la 9e Conférence au Sommet des chefs d’Etats qui permettra aux autorités des deux pays, de passer en revue, l’état de leur coopération, les deux gouvernements doivent travailler à satisfaire cette demande qui pour les deux peuples passe avant toute autre préoccupation, vu ses avantages notamment aux plans économique et social.
Aussi, les deux gouvernements vont se pencher sur le bilan de la mise en œuvre des décisions et recommandations issues de la 8e conférence au sommet du TAC et envisager de nouvelles perspectives de renforcement des relations ivoiro-burkinabè.
Depuis mi-mars 2020, soit une année et quatre mois maintenant, dans le souci de limiter la propagation de la Covid-19 qui faisait ravage dans le monde, les deux pays avaient décidé de fermer leurs frontières.
Né en 2008 sous les régimes des présidents Blaise Compaoré et Laurent Gbagbo, en vue de renforcer la coopération, l’amitié et la fraternité entre les peuples burkinabè et ivoirien, le TAC est perçu comme un rendez-vous d’intégration et un outil de développement entre les deux pays liés par l’histoire à tous égards.
Par Bernard BOUGOUM