Des organisations de la société civile burkinabè ont manifesté au cours d’une conférence de presse ce 23 octobre à Ouagadougou leur soutien au peuple togolais qui traverse une crise sociopolitique grave.
« Près de huit morts, plus d’une centaine de blessés, plus d’une centaine de personnes arrêtées et détenues, et au moins 500 personnes réfugiées au Ghana et au Bénin et assez d’importants dégâts », c’est la lecture de la situation que fait un groupe d’organisations de la société civile burkinabè, suite à quoi elles apportent « leur soutien au peuple frère du Togo ».
En plus, elles l’ont invité à « maintenir la pression jusqu’à la victoire finale ». Tout en appelant la communauté internationale à « contraindre » Lomé à « respecter ses engagements internationaux contenus dans la Charte africaine des Droits de l’Homme et du Peuple », les organisations de la société civile à l’origine de la sortie médiatique ont demandé « une enquête indépendante sur tous les abus et violations es droits humains perpétrés pendants ces derniers mois à Lomé et à l’intérieur du pays et que les auteurs des crimes soient sanctionnés comme le prévoit la législation togolaise ».
Les organisations signataires de l’acte de la conférence sont le CAO/BF, le Mouvement du 4 août 1987, le Mouvement citoyen pour la résistance africaine, le Congrès des leaders africains, le Mouvement ça suffit, le Balai citoyen, les Leaders panafricains et le MOCAD.
Par Boureima DEMBELE