Le Haut-commissariat des Nations unies aux droits de l’Homme s’est dit « profondément préoccupé » par la dissolution d’organisations de la société civile au Mali, selon un communiqué en date du 13 mars 2024.
Les Nations Unies sont « profondément préoccupées » par la dissolution d’organisations de la société civile au Mali, et plus largement par des « restrictions croissantes » aux droits humains et aux libertés fondamentales, déclare dans un communiqué le Haut-Commissariat aux droits de l’homme, basé à Genève.
« Nous appelons les autorités de transition à permettre aux organisations dissoutes de reprendre leurs activités », poursuit le Haut-Commissariat.
Il juge « essentiel » que les autorités protègent l’espace civique et garantissent le plein respect des lois du Mali et qu’elles se conforment à leurs obligations « en vertu du droit international et régional en matière de droits humains ».
Pour rappel, depuis décembre dernier, au moins quatre organisations de la société civile ont été dissoutes au Mali dont la dernière en date du 13 mars 2024 était l’Association des élèves et étudiants du Mali (AEEM).
Par Yenlemba Luc LOMPO (stagiaire)