Le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré a déclaré ce jeudi 26 octobre à la clôture du forum national sur la sécurité qui s’est tenu durant trois jours autour du thème : « Garantir la paix et la sécurité pour un développement durable du Burkina Faso: la nécessité d’une réforme du secteur de la sécurité » que les « objectifs attendus» de ces journées de réflexion ont été «atteints».
Les débats constructifs des 600 participants de toutes les couches sociales venues des treize régions du pays, «ont permis au Forum d’atteindre les objectifs attendus, même si certaines questions nécessiteront une réflexion plus approfondie que nous ne manquerons pas d’engager pour prendre les décisions qui s’imposent», a affirmé Roch Kaboré.
Aussi, à l’en croire, les recommandations du forum posent les «principes directeurs d’une vision cohérente du secteur de la Défense et de la Sécurité autour d’une bonne gouvernance et d’une consolidation du contrôle aussi bien que citoyen».
C’est pourquoi, a-t-il dit, les recommandations de ce forum seront transmises au Conseil national de la Sécurité, « placé sous mon autorité, en vue de finaliser la politique de sécurité nationale, d’orienter les stratégies sectorielles et de conduire une réforme conforme aux préoccupations exprimées ».
Les cadres de divers départements ministériels et institutions, experts, universitaires, autorités traditionnelles et religieuses qui ont mené les réflexions à travers neuf ateliers et onze sous thèmes ont fait sept recommandations dont l’adoption d’une « nouvelle architecture de sécurité » pour lutter vigoureusement contre l’insécurité grandissante et transfrontalière.
Les participants dont les Koglwéogos et les Dozos ont aussi recommandé que l’Etat encadre les groupes d’auto-défense qui sont de plus en plus populaires dans certaines localités.
Le président du Comité national d’Organisation (CNO), le ministre de la Sécurité intérieure Simon Compaoré, a montré sa satisfaction à l’issue de la rencontre, « si ce forum, n’avait pas eu lieu, il aurait fallu qu’il se tienne ».
Par Mathias BAZIE
