L’association les « Pionnières du livre » annonce la première édition du Salon international du livre de Ouagadougou en abrégé « Siflo » du 17 au 22 avril 2024, à Ouagadougou, pour promouvoir la jeune plume féminine au plan national et international. Face à la presse le jeudi 11 avril dans la capitale burkinabè, les organisateurs de cet évènement littéraire ont fait un point sur les préparatifs de la vitrine et décliné les grands axes du projet.
Le Burkina Faso s’apprête à accueillir, sous la houlette de l’association les « Pionnières du livre », la première édition du Salon international du livre de Ouagadougou (Siflo) qui se tiendra du 17 au 22 avril à la Maison de la Femme sise à Dagnoen, au Centre-est de Ouagadougou. Cette manifestation littéraire est née du constat que la plume féminine n’est pas très promue et se raréfie en Afrique, selon ses organisateurs.
Pour la présidente de l’association les Pionnières du livre, Dédé Rose Gloria Kowévi, le Siflo est spécialement dédié à la femme parce que « dans le monde, quand vous regardez la plupart des salons de littérature, les femmes sont sous-représentées, d’où cette vitrine uniquement pour les femmes afin de leur permettre de faire des échanges d’expériences et de partages ».
Le Siflo a donc été imaginé et créé dans le but de promouvoir la jeune plume féminine au plan national et au-delà des frontières du Burkina Faso. Ses organisateurs qui ont estimé qu’il permettra d’accompagner les filles écrivaines afin qu’elles libèrent leur génie, à travers cette aventure où elles vont davantage se découvrir et découvrir d’autres écrivaines du monde. « Le Siflo sera une vitrine d’éducation et d’échanges en vue d’amener de nombreux jeunes à la lecture et l’écriture », a soutenu Dédé Rose Gloria Kowévi.
« En gros, nous accueillons 30 femmes venues de 14 pays. L’ouverture du salon, c’est le 17 avril à 15H30 à la Maison de la Femme à Ouagadougou. Il y aura des panels, des tables rondes, des jeux éducatifs, des masters class, des dédicaces et des cafés littéraires dans les différents établissements », a-t-elle signifié, précisant que le thème de la conférence-débat porte sur « Les écrivaines africaines face au défi de l’heure ».
Elle a ajouté qu’« il y a plus de 14 établissements dans lesquels les femmes invitées iront pour partager leurs expériences et donner des œuvres aux élèves et aux étudiants » avant la fin du salon qui sera ponctuée par des remises de trophées et de distinctions à l’endroit des écrivaines qui se sont battues depuis belle lurette.
Le Siflo représente également une opportunité de renforcement de la communauté littéraire à Ouagadougou. En encourageant les échanges entre auteures, éditrices, et le public, le projet vise à créer un espace dynamique où les passionnées de littérature peuvent se connecter, partager des idées et contribuer à l’évolution de la scène littéraire locale.
Deux compétitions en sus que sont le concours de Prix Poésie Sophie Heidi Kam et le Prix Recueil Nouvelles Monique Ilboudo, seront lancées. Il vise à reconnaitre leur talent et leur contribution à la littérature féminine.
Selon les organisateurs de l’acte 1 du Siflo, la Guinée est le pays invité d’honneur parce que ce pays « a beaucoup plus fait appel aux écrivaines burkinabè » dans les activités littéraires qu’il a organisé, par rapport aux autres pays. En plus ce pays se bat depuis quelques années pour magnifier les écrivaines africaines.
Par Bernard BOUGOUM
