Les députés de l’Assemblée législative de la transition (ALT) du Burkina Faso ont adopté, le mardi 16 avril 2024, deux projets de loi portant sur un accord de prêt dans le domaine de l’inclusion financière et un prêt concessionnel pour la construction d’une centrale solaire à Donsin. Les 67 députés votants du jour ont adopté à l’unanimité ces deux projets de loi.
Le premier projet de loi porte sur « un accord de prêt d’environ 15 milliards de FCFA entre le Burkina et la Banque Arabe pour le Développement Économique en Afrique (BADEA) » pour le financement du projet de « promotion de la finance inclusive pour l’accès des populations à faibles revenus aux services financiers au Burkina Faso (PPFIB) », précise le ministère de l’Economie, des Finances et de la Prospective (MEFP).
« D’un montant global de 44 milliards de FCFA, le PPFIB permettra de financer à travers les systèmes financiers décentralisés environ 1 032 000 personnes pour le développement de leurs activités génératrices de revenus. 7 500 moyennes et très petites entreprises seront créées ou consolidées et 500 000 personnes seront formées en éducation financière », selon le MEFP.
Le second projet de loi porte sur la convention de « prêt concessionnel d’environ 29 383 697 500 milliards de FCFA HT/HD entre le Burkina Faso et la Banque Export Import de Chine (EXIMBANK) pour le financement du projet de construction de la Centrale solaire de 25 MWc avec 5MW/20 MWH de stockage à Donsin ».
« Pour une durée d’exécution de 15 mois, la construction de la Centrale permettra, à terme, d’augmenter la production nationale de 45 Gigawattheure ainsi que le taux d’accès à l’énergie. Elle alimentera le futur aéroport de Donsin et près de 50 000 nouveaux ménages qui seront raccordés au réseau national interconnecté », poursuit le département de l’Economie qui mentionne que « plus de 50 cadres du secteur de l’énergie seront formés pour la maintenance ».
Au regard de l’importance et de l’impact de ces deux projets, les députés ont invité le gouvernement à œuvrer pour leur mise en œuvre rapide, afin d’améliorer les conditions de vie des Burkinabè.
Par Bernard BOUGOUM