L’ambassade des Etats-Unis d’Amérique (USA) en Guinée a exprimé sa préoccupation quant à la situation des droits humains qui est de plus en plus critique, dans son rapport 2023.
Selon l’ambassade des Etats-Unis d’Amérique (USA), la situation des droits de l’Homme en Guinée n’a pas connu d’évolution significative au cours de l’année. Il a été recensé des problèmes importants en matière de droits de l’Homme qui ont été soulignés dans le rapport 2023 de l’institution.
«Des assassinats arbitraires ou illégaux, voire des exécutions extrajudiciaires; la torture ou des traitements ou peines cruels, inhumains ou dégradants (…); des conditions de détention difficiles et mettant la vie en danger; des arrestations ou détentions arbitraires; des prisonniers ou des détenus politiques; des problèmes graves liés à l’indépendance du pouvoir judiciaire; l’ingérence arbitraire ou illégale dans la vie privée», sont, entre autres, des points que relève le document.
La Représentation diplomatique des USA dénonce également «la répression contre les membres de famille pour des infractions présumées commises par un parent; les restrictions graves à la liberté d’expression et des médias, y compris la violence ou des menaces de violence contre des journalistes, la censure et les menaces d’application de la législation relative à la diffamation criminelle; l’ingérence substantielle dans la liberté de réunion pacifique et les restrictions à la liberté de circulation et de résidence sur le territoire d’un État et au droit de quitter le pays».
La structure qui fait du combat pour la sauvegarde des droits de l’Homme sa priorité, dénonce aussi «l’incapacité des citoyens à changer pacifiquement de gouvernement par le biais d’élections libres et équitables; les restrictions graves et déraisonnables à la participation politique; la corruption grave au sein du gouvernement; la violence sexiste généralisée, y compris les mutilations génitales féminines/excision; la traite des personnes; les lois réprimant les relations sexuelles consensuelles entre adultes de même sexe».
Pour l’ambassade américaine, le gouvernement guinéen «n’a pas pris de mesures crédibles permettant d’identifier et de sanctionner les fonctionnaires susceptibles d’avoir commis des violations des droits de l’Homme, que ce soit au sein des forces de sécurité ou dans d’autres secteurs gouvernementaux».
Par Wakat Séra