Ceci est une tribune du philosophe Mamadou Djibo Baanè-Badikiranè, sur le discours à la nation du président ivoirien Alassane Ouattara, le 18 juin 2024.
«L’adresse de Son Excellence le Président Alassane Ouattara devant le Congrès le 18 juin 2024 sonne la fin des illusions du conglomérat néoivoiritaire né de l’alliance décontextualisée de 2021 intervenue entre feu président Bédié et l’ex président Gbagbo. D’une certaine matière, ce Discours-Bilan d’étape ouvre sur l’agenda électoral 2025. Il renforce éloquemment, l’ère PostIvoiritaire de la Côte d’Ivoire avec le mantra: «La Côte d’Ivoire doit demeurer un pays de paix, d’hospitalité et de sécurité». Les perpétuels déçus sont à l’évidence, ces oppositions hétéroclites et idéologiquement affadies. Leur bilan d’hier rime avec tintamarres et scandales, violation massive des droits humains, ruine de l’état de droit. La république humait l’air de la banqueroute de 2000 à 2010. Leurs déceptions surjouées transcrivent bien les réalisations palpables du leadership transformationnel du Président Alassane Ouattara. Oui, la vérité est sa propre preuve. Les oppositions et leur rhétorique de convenance, çà et là, entonnée au sortir du Discours, n’émeuvent que leurs illusions perdues. Contre ce progrès social ivoirien évident, contre ces multiples concrets, contre l’agenda pragmatique et le leadership transformationnel du Président Ouattara, seule la nudité programmatique de ces oppositions lilliputiennes revanchistes sous des dehors de panafricanisme falsifié, se cherche.
En la matière, rien n’est commode. Accommoder une honte est difficile. Les opposants sont coupables d’être faibles non pas sur la trahison de leurs dogmes éculés, mais surtout de leurs échecs d’hier tellement démentiels qu’ils ont annihilé leurs capacités de propositions, d’innovations et d’offre politique attractive pour aider la Côte d’Ivoire à préparer l’avenir. Promettre le bonheur aux citoyens et, délivrer tout le contraire en dix ans de calamités plurisectorielles, cette insouciance des refondateurs restitue donc leur panne de crédibilité manifeste d’aujourd’hui. Que vaut donc une opposition dont le processus décisionnel est parasité par les égos auto-surestimés, la détestation d’autrui, la non conciliation avec la réconciliation et, ce messianisme d’insouciance? Il est certain que nier l’évidence du progrès social ivoirien en cours ne suffit plus à se donner de la contenance. Le moment n’est pas dogmatique sur le capitalisme de redistribution et le souverainisme de pacotille, mais plutôt au pragmatisme bâtisseur de capacités pour changer de vie. Le souverain vient après celui du travail et de la responsabilité.
Le RHDP a positivement impacté la société ivoirienne. La paix, l’hospitalité et la sécurité, ces valeurs houphouëtistes restaurées par le Président Alassane Ouattara, certifient la Côte d’Ivoire de l’ordre et du progrès. Le RHDP est donc fondé sur le travail. Il n’y a de travail rémunérateur que dans la discipline. Au leadership transformationnel, le sacerdoce des réformes opportunes pour coller à l’agenda programmatique de l’émergence d’un Etat fort dans son domaine régalien, efficace protecteur du citoyen, du territoire et des biens publics et privés. Porté par le progrès social ivoirien, l’enjeu devient comment maintenir le cap contre les enflures corruptives, l’insécurité et les menées déstabilisatrices qui détruisent le régalien et la cohésion sociale. Et lorsqu’elles s’incrustent, la justice doit agir dans la transparence procédurale, équitable et égale pour offrir aux investisseurs directs étrangers, un cadre juridique crédible. Nous y sommes. Etablir ces acquis majeurs, ce n’est sûrement pas contenter les oppositions, adeptes de levée de suspense sur 2025. Y -a-t-il une seule raison de céder à l’attente angoissante des opposants? Non. Pourquoi alors une envolée oratoire présidentielle pour apaiser leurs tourments?
La Continuité éclairée avec le Président Ouattara restituera dès 2025, la nécessité de maintenir le cap vers la construction de la Prospérité commune tant pour la Côte d’Ivoire que pour sa zone de leadership de prépondérance, l’UEMOA. Les chantiers de l’éducation, le capital humain de qualité, le nouveau et prometteur cycle minier, la transformation industrielle de l’agrobusiness pour capter la plus haute valeur ajoutée et la contrainte de domestiquer les enjeux de la souveraineté alimentaire au moyen des TPE ivoiriennes, voilà le chemin que feu Koffi Annan baptisait la Révolution Verte, additionnée à cette autre digitale. La numérisation de nos vies et vécus socioéconomiques, les innovations frugales des jeunes pousses ivoiriennes et africaines, sont nos défis d’avenir. 2025 verra, c’est notre souhait, l’éclosion de la croissance endogène, l’économie circulaire, la nouvelle économie climatique et, respecter cette contrainte inhérente à cette dynamique de progrès tous azimuts : la diversification des partenaires pour une économie encore plus ouverte, dynamique et saine parce que tenue par le grand économiste. Les faussaires de nos rêves ont ruiné aussi le Panafricanisme, provisoirement, cet idéal de raison émancipatoire. Ce bel idéal de crédibilité sur lequel le crépuscule poutinien ambiant, tombe. Refaire la démocratie libérale africaine, c’est possible avec un Etat fort, efficace et en capacité de délivrer les services universels de base aux citoyens, partout et sans discrimination. L’administration RHDP y est parvenue.
Or, cette horde de faussaires, en goguettes çà et là, parient doctement sur le remplacement des vieilles servitudes par de nouvelles, un scénario digne de Charybde en Scylla. Quelle damnation memoriae! La période historique, la nôtre, est demanderesse de pragmatisme, de réformes judicieuses qui impulsent l’âge de la raison et de l’émancipation africaine solidaire, socle de notre essor vers la pleine souveraineté et l’autonomie de décision. Le Développementisme alassaniste atteste de ces choix rationnels et responsables pour la Côte d’Ivoire et la Cédéao, notre bel instrument d’intégration à sauvegarder, améliorer pour mieux faire face aux nouvelles menaces géopolitiques et criminalités transfrontalières. Les FDS et le Ministre d’Etat Téné Birahima Ouattara tissent la Muraille, protectrice de nos droits, devoirs et libertés sur l’ensemble du territoire. La tranquillité démocratique dont nous jouissons dépend de leurs sollicitudes républicaines. Fierté.
Cette Adresse du Président Ouattara a cassé le consensus ivoiritaire informel ante. Elle a mis le curseur sur la bienveillance fraternelle, l’hospitalité ivoirienne, la vie améliorée du citoyen, cet ADN des Houphouëtistes. Le Président Ouattara acta ainsi le déverrouillage de la société dans tous ses secteurs. Il cultive l’espoir en son sein, redynamise la foi en la solidarité, l’excellence et le progrès dans la constance et la confiance. La scène politique ivoirienne est ainsi devenue très compétitive. Malheur à ceux des opposants qui prétendent vivre deux vies, à la fois. Ils ne sont point nouveaux. Ils ne peuvent être porteurs ni de chance, ni de régénération sociale.
Il n’y a pas d’alternative à ce leadership alassaniste tangible. 2025 doit consacrer ce Nouveau Rêve Ivoirien. L’Ivoirien nouveau, ce concept qui lui est cher, poursuit ce rêve. Ceux qui gagnent, disait Mandela, ce sont ceux qui n’abandonnent pas leur rêve. Les Eléphants l’ont administré à la Can de l’Hospitalité. Quelle détermination! Rêver, c’est Dire. Dire, c’est faire. Voici ce parcours. Faire, c’est continuer. Voilà, l’attente populaire. Out donc ces charades qui mystifient la décennie perdue et ses tenants. Les réalisations du RHDP sont donc le contre-narratif qui établissent que la Côte d’Ivoire est et reste dans de bonnes mains avec Alassane Ouattara. Qu’il garde la main pour mieux préparer l’avenir de tous, de l’Uemoa et de la Cédéao.
Bravo, Excellence!»