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DG de la LONAB: «Donner du sang, c’est (…) un geste majestueux et de solidarité»

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Les travailleurs de la Loterie nationale burkinabè (LONAB), en cette période de début de saison hivernale, ont, le mercredi 26 juin 2024, à Ouagadougou, donné un peu de leur sang en vue de venir en aide à ceux qui sont dans le besoin. Selon leur Directeur général, Ibrahim Ben Harouna Zarani cela est «un geste majestueux et de solidarité» envers les malades.

C’est entre des prises de poids, des contrôles de tensions artérielles, des remplissages de fichiers, des entretiens, des enregistrements de données ou encore des prises de collations que le personnel de la Loterie nationale burkinabè (LONAB) a effectué, le mercredi 26 juin 2024, à Ouagadougou, une séance de don de sang. Cela, à commencer par le Directeur général de l’institution burkinabè des jeux du hasard, Ibrahim Ben Harouna Zarani.

Une cérémonie initiée par l’Association « S.O.S Sang » et en partenariat avec le Centre national de Transfusion sanguine (CNTS).  

Le Directeur général de la LONAB, Ibrahim Ben Harouna Zarani qui remplit un fichier pour le don de sang

«Je voudrais rappelé que le sang est un produit de santé qui est très important pour certains malades, pour le besoin en tout cas de certains malades. Dans ce sens, le sang permet de sauver beaucoup de vies et de prolonger la vie de certaines personnes. Donner du sang, c’est pour nous un geste majestueux et de solidarité qui permet de se rendre utile dans la vie, de donner du sens à sa vie», a introduit le Directeur général de la loterie burkinabè, Ibrahim Ben Harouna Zarani. Pour joindre l’acte à la parole, M. Zarani n’a pas manqué, dans l’un des locaux de ses services, de donner l’exemple.   

Il a fait savoir que c’est «autour de 50 poches (de sang qui) sont attendues pour cette opération de collecte». «Comme je l’ai dit, j’invite l’ensemble du personnel à accomplir cet acte de solidarité, ce geste magnifique qui permet de sauver des vies», a-t-il insisté.

Des agents de la LONAB qui attendent pour donner un peu de leur sang

Du côté des collecteurs du liquide précieux, cette séance reste très fort louable en cette période de vacances scolaires. Surtout, ils ont souhaité la répétition de ces genres d’initiatives dans ces moments de pluies, synonymes de manifestations de maladies telle que le paludisme chez les plus petits notamment.  En effet, selon les responsables de l’Association « S.O.S sang », leurs premiers et principaux donateurs de sang restent les élèves qui, à actuellement, sont en vacances.  

«Il faut reconnaitre que cette période à laquelle nous traversons est la période la plus difficile au niveau du Centre national de Transfusion sanguine (CNTS) due au fait que les différents, les grands donneurs que sont les élèves sont en vacances. (Il se) trouve que la demande est devenue forte à cause du paludisme chez les enfants de 0 à 5 ans», a témoigné le président de l’Association « S.O.S Sang », Jean-Bosco Zoudi.

Cependant, afin de satisfaire ladite demande dans les différents centres de santé à travers le pays, M. Zoudi et son équipe ne sont pas sans perspectives.    

«Bientôt, nous allons entamer les marchés et yaars, les (lieux de) confessions religieuses. Partout où il y a regroupements d’hommes, nous sommes appelés à aller plaider pour que les gens adhèrent au don de sang», a-t-il déclaré.

«Le besoin en termes de produits sanguins est énorme. On parle de 300 poches donc 300 donnés. Pour dire que le besoin est vraiment immense et je profite de votre micro pour lancer un appel, car présentement nos potentiels étant en vacances, on se rabat vers les services, les lieux de cultes», a renchéri l’Attaché de santé en hémobiologie au Centre de Recherche de la Transfusion sanguine de Ouagadougou, Gouwendmalgré Zagré.

Elle a lancé un appel à «tous les services, toutes les associations qui peuvent emboîter le pas, à le faire parce que actuellement, au-delà du paludisme, il y a beaucoup de cas de cancers, de personnes accidentées où il faut transfuser». «Il y a beaucoup qui ont énormément besoin de sang, comme les enfants», a-t-elle poursuivi.

Par Lassané SAWADOGO (Stagiaire)