Le Syndicat des Travailleurs de l’Action sociale (SYNTAS) a annoncé, au cours d’une conférence de presse ce 8 novembre, un sit-in du 13 au 14 novembre et une grève du 21 au 24 du même mois sur toute l’étendue du territoire.
Alors qu’il avait suspendu ses mots d’ordre de sit-in (29 et 30 août) et de grève (5, 6, 7 et 8 septembre) pour marquer sa solidarité suite aux attaques terroristes des 13 et 17 août, le Syndicat des Travailleurs de l’Action sociale (SYNTAS) annonce la levée de cette suspension et reprogramme ces mouvements d’humeur du 13 au 14 novembre pour le sit-in et la grève du 21 au 24 du même mois sur toute l’étendue du territoire.
Pour le secrétaire général du SYNTAS, Juste Koumara Logobana et ses camarades, l’autorité, depuis la suspension, est « restée de marbre et fait la sourde oreille», ce qu’ils considèrent comme un « mépris ». En réaction à cela, ils estiment que « de toute évidence, la seule attitude juste qui s’impose, c’est d’élever le niveau de protestation pour exiger la satisfaction de leurs revendications ».
En rappel, la plateforme minimale du SYNTAS tourne, entre autres, autour de l’annulation des nominations de complaisance, l’application des conclusions du comité interministériel chargé d’examiner la situation du personnel des ex-garderies, l’institutionnalisation d’une prestation de serment du personnel spécifique, la réhabilitation du domaine de l’Education des jeunes enfants…
Par Boureima DEMBELE