Le Gouverneur du District 403 A3 du Lions club international pour le mandat 2024-2025, Jean Urbain Korsaga, a lancé la plantation de 2 000 plants de diverses variétés, notamment locales, au sein de l’Université Thomas Sankara, le samedi 31 août 2024.
Les Lions de la cité sont sortis nombreux lors du lancement de la plantation du bosquet créé par la plus grande association philanthrope dans le monde. Le gouverneur Jean Urbain Korsaga, et ses amis Lions, continuent, ainsi, de dérouler le plan d’action du District 403 A3, dans le cadre du mandat 2024-2025.
Ce plan d’action, il faut le préciser, prend en compte, des causes mondiales et des causes nationales définies sous le leadership du gouverneur Jean Urbain Korsaga. C’est au titre de la cause qui couvre la thématique environnement que le District 403 A3 a planifié un certain nombre de projets, en l’occurrence celui de la réalisation du bosquet et la mise en terre d’environ 36 000 plants à travers tout le pays. «Nous sommes un pays sahélien et nous avons besoin de régénérer notre couvert végétal», a, logiquement, souligné Jean Urbain Korsaga. «Nous avons identifié un projet majeur qui concerne l’aménagement d’un bosquet agro-écologique au sein de l’Université Thomas Sankara (UTS). Ce projet a été planifié sur trois années, et va coûter au Lions club environ 90 millions FCFA», a révélé le gouverneur Korsaga qui a expliqué que l’initiative «va consister à la mise en terre d’environ 3 000 plants, avec des espaces de productions maraîchères et fruitières, ainsi que des aires de jeux de détente pour que le milieu universitaire (…) puisse vivre dans un cadre sain et tout à fait récréatif».
«Les plants que nous mettons en terre aujourd’hui seront protégés par des grilles, mais il est prévu que l’ensemble du bosquet qui s’étend sur six hectares et demie, soit clôturé. Il sera également doté d’un système d’arrosage, parce que nous prévoyons, avec l’appui des Lions de l’Italie, de réaliser un forage avec château d’eau, et un système de pompage et d’arrosage à l’énergie solaire», a affirmé le gouverneur, avant d’indiquer que les étudiants comptent s’organiser pour mettre en place un comité de suivi, afin que la protection et surtout l’entretien de l’espace soient effectifs pour permettre de sécuriser et de pérenniser les investissements qui y sont réalisés.
En ce qui concerne le choix des espèces plantées sur le site de l’UTS, le gouverneur du District 403 A3, a précisé que les Lions ont travaillé en étroite collaboration avec l’équipe de l’Université Thomas Sankara qui a soumis des espèces locales à faire régénérer. Donc, ce sont des «baobabs, des nérés, des karitiers, des flamboyants, des caïlcédrats, des lianes et aussi du moringa», a dit Jean Urbain Korsaga. «Ce sont des espèces qui s’adaptent à notre environnement et que les étudiants pourront aussi mettre à profit pour les expériences dans leurs programmes d’études», a ajouté le gouverneur.
Dr Ollo Dibloni, représentant du ministre de l’Environnement, Roger Baro, patron de la cérémonie, a, pour sa part, déclaré que «ce projet est un exemple éclatant» du résultat de la collaboration entre la société civile, les institutions académiques et les autorités politiques, pour la préservation de l’environnement au Burkina. Il a donc exprimé sa gratitude au District 403 A3 du Lions clubs international pour son engagement en faveur de la protection de l’environnement.
Pour le Dr Dibloni, cette initiative va impacter positivement la vie estudiantine de nombreuses générations. «La préservation de l’environnement est une responsabilité collective, une tâche qui nécessite l’implication de tous. Le projet est un modèle à suivre», a-t-il conclu.
En plus de permettre aux étudiants de «pouvoir pratiquer la culture maraîchère et d’améliorer leurs recettes dans la production», ce reboisement va «certainement améliorer leurs conditions d’études et de travail», s’est réjoui le président de l’Université Thomas Sankara, le Pr Pam Zahonogo. Il a, alors, adressé ses remerciements au District 403 A3 pour avoir porté son choix sur son établissement, qui est, selon lui, la deuxième plus grande université publique du pays.
«Avec les étudiants, nous nous engageons à pérenniser les fruits de vos actions à travers le suivi et la protection des plants mis en terre, ainsi que la valorisation des espaces qui devront être aménagés», a promis le le premier responsable de l’UTS.
Le président du comité d’organisation de cette activité de reboisement, Parfait Kombia, n’a pas manqué de rappeler que le projet vise à «rétablir l’équilibre écologique tout en offrant un espace de vie pour la biodiversité», au profit de l’université. C’est, «environ 2 000 plants qui seront mis sous terre sur la moitié de la superficie totale, soit un peu plus de trois hectares» pour cette phase, a précisé M. Kombia. Parmi les espèces à planter, «nous avons des essences locales à savoir des manguiers, des citronniers, des goyaviers, mais, la priorité va à l’emblématique baobab, au néré, aux lianes, au moringa, à l’acacia, au flamboyant, etc.», a-t-il souligné. Il a également ajouté que ces espèces permettront non seulement de restaurer les sols et de régénérer la végétation, mais aussi de renforcer la résilience de l’environnement face au changement climatique.
Par Bernard BOUGOUM
