Le 1er cas positif de la variole du singe a été confirmé en Guinée le lundi 2 septembre 2024, rapportent des médias qui précisent qu’il s’agit de la variole simienne (Mpox).
Selon l’Agence nationale de sécurité sanitaire (ANSS), qui l’a déclaré, il s’agit d’une petite fille âgée de sept ans, originaire de Koyamah dans la préfecture de Macenta, dans la partie Sud-est de la Guinée. Cette même structure avait annoncé, il y avait quelques jours, « neuf cas suspects de variole du singe » sur le territoire guinéen.
Au moins 16 pays du continent africain, sur 55, ont déjà enregistré des cas de Mpox (variole du singe), 18 pays sont à risque, selon l’agence de santé de l’Union africaine, Africa CDC (Centres de contrôle et de prévention des maladies du continent). En Afrique de l’Ouest, il s’agit de la Côte d’Ivoire et de la Guinée.
Le virus de la variole du singe est désormais une urgence de santé publique pour la sécurité du continent. Selon Africa CDC, le Centre africain pour la surveillance et la prévention des maladies, le nombre de cas a été multiplié par un et demi par rapport à l’année dernière et le nombre de décès a augmenté de près d’un cinquième.
Anciennement connue sous le nom de monkeypox, c’est une maladie virale similaire à la variole, mais moins grave. Elle provoque des symptômes tels que la fièvre, des maux de tête, des douleurs musculaires et une éruption cutanée qui s’étend du visage à d’autres parties du corps. Cette variole se transmet aussi par contact humain et est confirmée par des tests de laboratoire sur des lésions cutanées.
Par Bernard BOUGOUM
