Un important dispositif sécuritaire a été déployé, le mercredi 2 octobre 2024, à l’université Félix Houphouët-Boigny à Abidjan en Côte d’Ivoire, après le meurtre d’un étudiant dans la nuit de lundi 30 septembre à mardi 1ᵉʳ octobre dernier, selon des médias.
L’Université Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan ainsi que ses alentours sont, depuis le mercredi 2 octobre 2024, sous haute surveillance policière. Pour cause ! Deux jours plus tôt, le corps sans vie de Agui Mars Deagoué, étudiant en Anglais (Master 2) à l’université d’Abobo-Adjamé et par ailleurs membre influent de la Fédération estudiantine et scolaire de Côte d’Ivoire (Fesci), a été transporté, dans la nuit du lundi 30 septembre au mardi 1ᵉʳ octobre 2024, au Centre hospitalier universitaire (CHU) de Cocody.
Agé de 49 ans et surnommé le «Général sorcier», le corps du sieur Deagoué présentait, selon un communiqué du procureur de la République de Côte d’ivoire, des «traces de violences physiques», mais les circonstances exactes de sa mort demeurent floues.
Pour l’instant, six responsables de la Fédération estudiantine et scolaire de Côte d’Ivoire (Fesci) dont son secrétaire général Sié Kambou ont été interpellés à Abidjan dans le cadre d’une enquête pour homicide volontaire sur cette affaire, selon l’annonce judiciaire.
M. Kambou, selon des proches du défunt, était décrit comme un rival du «Général sorcier», et avait dû faire face à une contestation interne après son élection en décembre 2023 à la tête de la puissante organisation estudiantine de la Côte d’Ivoire.
Par Lassané SAWADOGO (Stagiaire)
