À l’issue du XIXe Sommet de la Francophonie, la Secrétaire générale de la Francophonie a salué le succès de l’événement et a remercié chaleureusement la France, pays hôte.
Trois enjeux majeurs ont marqué ce sommet :
- La jeunesse francophone et l’emploi : Le thème du sommet, « Créer, innover et entreprendre en français », a placé la question de l’emploi des jeunes au centre des discussions, avec la volonté de créer des solutions concrètes tant au sein de l’OIF que dans les États membres pour offrir à la jeunesse des opportunités d’insertion professionnelle en langue française.
- Nouvelles adhésions et changement de statut : Plusieurs États et gouvernements ont soumis des demandes d’adhésion ou de modification de leur statut à l’occasion de ce Sommet. Parmi les nouveaux observateurs figurent l’Angola, le Chili, la Nouvelle-Écosse (Canada), la Polynésie française (France) et la Sarre. De plus, des pays comme Chypre et le Ghana ont vu leur statut évoluer pour devenir membres de plein droit, témoignant de l’attractivité croissante de l’OIF.
- Multilatéralisme et gestion des crises : Dans un contexte de fragilité du multilatéralisme, le sommet a été l’occasion de réfléchir à la plus-value de l’OIF dans la gestion des crises qui touchent l’espace francophone. Les travaux ont abouti à l’adoption de trois textes majeurs, notamment la Déclaration du Sommet, la Déclaration de solidarité avec le Liban, et la Résolution sur les crises dans l’espace francophone.
Ces décisions témoignent du rôle crucial de l’OIF dans la construction d’une Francophonie solidaire, innovante et engagée.