Accueil A la une Burkina Faso-Côte d’Ivoire: « Le dialogue est bien possible pour sauvegarder la...

Burkina Faso-Côte d’Ivoire: « Le dialogue est bien possible pour sauvegarder la paix » (CCP/BF)

0

Ceci est une tribune, signée du président de la Convergence Citoyenne et Panafricaine (CCP/BF), Ousmane So, pour qui la programmation à Abidjan, des matchs des Etalons contre le Burundi, comptant pour les éliminatoires de la CAN 2025, est plein de sens. Cela montre, à suivre les analyses de M. So, que « le dialogue est bien possible pour sauvegarder la paix » entre le Burkina et la Côte d’Ivoire liés par la géographie et l’histoire.

Tribune

La capitale économique de la Côte d’Ivoire, Abidjan, accueille les 3e et 4e journées des matchs opposants les Étalons du Burkina Faso au Burundi comptant pour les qualificatifs de la prochaine Coupe d’Afrique des Nations (CAN) au Maroc. Plus qu’un match de football, ces deux rencontres révèlent que malgré le climat de crise entre les autorités du Burkina Faso et la Côte d’Ivoire, l’essentiel a pu être sauvegarder: la fraternité entre les peuples frères Burkinabè et ivoiriens.

La programmation par le Burkina Faso de son match contre le Burundi en Côte d’Ivoire, malgré la possibilité de le faire dans un autre pays, est un acte qui semble simple, mais très fort en symbole. Elle signifie à notre humble avis que le dialogue est possible entre les pays frères du Burkina Faso et la Côte d’Ivoire. Les liens entre les deux peuples et les deux pays sont historiques. Ils datent de bien longtemps avant les frontières établies par la colonisation. A ce sujet, nous citons la légende du reggae Alpha Blondy qui s’interrogeait pendant une conférence de presse à Ouagadougou: « si on enlève les ivoiriennes qui sont mariés aux Burkinabè, vice-versa, le Burkina Faso et la Côte d’Ivoire seront un peu vident ».

Le dialogue s’impose donc avec acuité aux autorités Burkinabè et ivoiriennes afin de sauvegarder la paix construite de longue date par les devanciers. Toutes les crises majeures au monde trouvent une solution autour d’une table de dialogue. Cette maxime est d’autant plus vraie pour le Burkina Faso et la Côte d’Ivoire dont les relations ont été extrêmement secouées dans la décennie 2000.

La paix est donc une obligation pour le bien-être des peuples frères du Burkina Faso et de la Côte d’Ivoire. 

La Convergence Citoyenne et Panafricaine (CCP/BF)

Ousmane SO 

Président