Le Soudan a introduit, auprès de la Commission africaine des droits de l’Homme et des peuples (CADHP), une plainte officielle contre le Tchad pour aider des forces rebelles sur son territoire, selon une annonce de Khartoum datant du samedi 2 novembre 2024.
Le fait a eu lieu le vendredi 1 novembre 2024, mais rendu public le samedi 2 novembre dernier. Dans un communiqué, le gouvernement soudanais a affirmé avoir porté plainte officiellement contre le Tchad pour avoir aidé les Forces de soutien rapide (FSR), une force paramilitaire exerçant sur son territoire.
La poursuite judiciaire a été introduite à Banjul, siège de la Commission africaine des droits de l’Homme et des peuples (CADHP) de l’Union africaine.
Sur la page officielle du gouvernement de Khartoum, celle-ci accuse N’djamena de fournir des moyens à des milices présentes sur son sol. Selon le pouvoir central du Soudan, celles-ci y commettent des exactions telles que des tueries, viols, déplacement forcé des populations, crimes de guerres et crimes contre l’humanité.
Du côté des autorités tchadiennes et en réponse à ces nouvelles accusations, N’djamena, a réitéré qu’elle n’intervient pas auprès de son voisin de l’est sauf en tant que médiateur afin de ramener la paix entre les belligérants.
Par Lassané SAWADOGO (Stagiaire)