Les débats annuels sur les changements climatiques se sont ouverts, ce lundi 11 novembre 2024, en Azerbaïdjan dans le cadre de la 29ᵉ conférence onusienne sur le climat.
La 29ᵉ conférence sur le climat de l’Organisation des Nations Unies (COP 29) a ouvert ses portes, ce lundi 11 novembre 2024, en Azerbaïdjan, une ancienne république soviétique qui s’étend de la mer Caspienne aux chaînes montagneuses du Caucase et traversant l’Asie et l’Europe. A Bakou, cette réunion prendra fin le 22 novembre prochain.
« Nous sommes sur le chemin de la ruine. Et il ne s’agit pas de problèmes futurs. Le changement climatique est déjà là », a souligné, dès l’entame des débats, le président azerbaïdjanais et hôte de la cérémonie, Moukhtar Babaïev.
«Nous devons maintenant démontrer que nous sommes prêts à atteindre les objectifs que nous nous sommes fixés. Ce n’est pas chose aisée », a-t-il ajouté en allusion de l’Accord de Paris signée en 2015.
«Les ambitions de l’Accord de Paris sont en grand danger», a, de son côté, alerté l’Organisation des Nations unies (Onu) alors que 2024 est en passe de devenir quasiment l’année la plus chaude jamais enregistrée sur Terre.
«De janvier à septembre 2024, la température moyenne de l’air à la surface du globe était supérieure de 1,54°C à la moyenne préindustrielle», a relevé le nouveau bulletin de l’Organisation météorologique mondiale (OMM). Par ailleurs, le service météorologique a souligné que le réchauffement à long terme mesuré sur plusieurs décennies reste, lui, inférieur à la limite de 1,5°C.
«Les précipitations et les inondations records, l’intensification rapide des cyclones tropicaux, la chaleur mortelle, la sécheresse implacable et les incendies catastrophiques que nous avons observés dans différentes régions du monde cette année sont malheureusement notre nouvelle réalité et un avant-goût du futur», a prévenu, dans un communiqué, la secrétaire générale de l’OMM, Celeste Saulo.
Pour rappel, l’Accord de Paris, adopté par les pays du monde entier il y a près de dix ans, vise à contenir le réchauffement mondial à 2°C, et à poursuivre les efforts pour le contenir à 1,5°C.
Par Lassané SAWADOGO (Stagiaire)