(Ouagadougou, le 14 novembre 2024) Une délégation gouvernementale composée du ministre des Affaires étrangères de la Coopération régionale et des Burkinabè de l’Extérieur SEM Karamoko Jean Marie TRAORE, du ministre de l’Economie des Finances et de la Prospective Aboubacar NACANABO, et de madame le ministre délégué chargé de la Coopération régionale Stella Eldine KABRE/KABORE, a échangé ce jeudi avec une délégation du Système des Nations Unies conduite par sa coordinatrice madame Carol Flore SMERECZNIAK.
La séance de travail avait pour objectif d’accorder les avis sur la planification et la mise en œuvre du plan d’action intérimaire des Nations Unies pour le Développement au Burkina Faso.
Dans un premier temps, la Coordonnatrice Résident du système des Nations Unies, Carol Flore SMERECZNIAK a présenté à l’équipe gouvernementale, un ensemble de trois programmes.
La première repose sur la transformation des systèmes agro-alimentaires au Burkina Faso, le deuxième est centré sur le renforcement de la transition humanitaire, du développement et de la Paix au Burkina Faso, et le troisième axe s’appuie sur la stabilisation et la coopération transfrontalière au Burkina Faso.
A la suite de cette présentation, SEM Karamoko Jean Marie TRAORE et son collègue Aboubacar NACANABO de l’Economie des Finances et de la Prospectives, ont donné leurs avis dans le sens de rendre les interventions du Système des Nations Unies véritablement bénéfiques pour le peuple burkinabè.
A ce sujet, les membres du gouvernement ont fait des recommandations et donné des orientations à la délégation onusienne, afin que les différents programmes soient en conformité avec les priorités du Burkina Faso en matière de développement.
Ils ont exhorté le système des Nations Unies, à planifier des programmes structurants efficaces, à impacts réels sur le terrain.
Il s’agit entre autres de la réalisation d’infrastructures, et la création d’opportunités pouvant développer l’économie locale.
En ce qui concerne le programme Transition humanitaire, Développement et Paix au Burkina Faso, les deux ministres ont appelé le système des Nations Unies à changer de paradigmes, à œuvrer au renforcement de la résilience des populations et à faire en sorte que l’assistance devienne temporaire.
Le ministre en charge des Affaires étrangères qui a dirigé la séance de travail, a particulièrement souhaité l’adoption d’une approche collective, intégrée et multisectorielle, avec l’implication de tous les départements ministériels concernés par les différents programmes pour plus d’efficacité sur le terrain.
A toutes ces recommandations et orientations, la coordinatrice du système des Nations Unies dit prendre bonne note, et s’engage à poursuivre le travail dans une collaboration avec toutes les parties prenantes, tout en menant un travail de mobilisation des fonds avec les partenaires.
Un comité technique va d’ailleurs siéger pour peaufiner le contenu de ce Plan d’action, d’un budget total qui s’élève pour les trois programmes, à 1,1 milliard de dollars, soit environ 600 milliards de francs CFA, avec un tiers du financement déjà mobilisé.
DCRP/MAECR-BE