L’Association des professionnelles africaines de la communication (APAC), au Burkina, a invité ce vendredi 24 novembre 2017, les patrons d’organes de presse à s’investir davantage dans la sensibilisation de la population sur la santé sexuelle et reproductive, lors d’un atelier à Ouagadougou.
Parti du fait que la santé de reproduction des jeunes sont « souvent négligés ou traités comme non distincts des questions de santé de l’enfant », l’APAC a tenu cet atelier au profit des responsables d’organes de presse en vue d’avoir leur contribution dans la sensibilisation de la population.
« Le faible accès à l’information par les populations cibles constitue l’un des facteurs » qui « aggravent la situation », a laissé entendre Abibata Couldjiati membre de l’APAC, souhaitant une implication des médias dans l’éveille des consciences sur ce sujet de la sexualité.
Cet atelier qui a réuni plus d’une dizaine de personnes venues de la région du Centre, Centre-Sud, Centre-Est et du Centre-Ouest du pays, entre dans le cadre des activités de la phase 2 du projet « Voix pour la santé », financé par l’organisation non-gouvernementale américaine Planned Parenhood Gold (PP Gold) dont l’Association professionnelle africaine de la communication est partie prenante.
Les objectifs visés sont entre autres, le renforcement des connaissances des responsables d’organes de presse sur les questions de la Santé sexuelle et reproductive (SSR), susciter une prise en compte plus significative de la SSR et obtenir l’engagement des patrons de presse à soutenir la promotion de la SSR dans leur productions.
Par Daouda ZONGO