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Ouagadougou: des présumés agresseurs à main armée mis aux arrêts

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La police nationale burkinabè informe, dans un communiqué en date du mardi 26 novembre 2024, avoir mis aux arrêts trois présumés malfrats d’un gang qui s’adonnaient à des activités illicites telles que des cambriolages et des vols et agressions à main armée, dans la ville de Ouagadougou. Selon la police, ce groupe qui a à son actif « plusieurs cas de vols et agressions à main armée est réputé être très dangereux, car ses membres n’hésitaient pas à faire usage de leurs armes en cas de résistance de leurs victimes ».

Ces présumés agresseurs à main armée, avaient comme lieu d’opération, notamment, les quartiers Nagrin, Ouaga 2000, Rimkiéta, Wayalghin, Zongo et des localités environnantes comme Saaba et Ziniaré.

A la suite de leur arrestation, la police a saisi entre leurs mains « deux pistolets automatiques, des munitions, une arme blanche, des engins à deux roues, des appareils photos et des téléphones portables ».

Selon la police, la majorité des membres du gang sont des repris de justice. Et leur mode opératoire, consistait à « l’identification de certains lieux comme les auberges, les domiciles des personnes nanties, les boutiques Orange Money et les autres lieux de commerce dans la ville de Ouagadougou et dans les localités environnantes suscitées ». « Ils évoluaient en binôme à visages cagoulés ou découverts, sur des engins à deux roues. Ils faisaient irruption dans les lieux préalablement ciblés où, à l’aide de leurs armes, ils tenaient en respect leurs victimes et les dépossédaient de leurs biens trouvés en leur possession », explique la police.

Les membres du gang, une fois les forfaits commis, ils écoulaient les motos et les autres biens volés, notamment les téléphones portables, à travers plusieurs canaux de receleurs dans la ville de Ouagadougou et à l’étranger dans certains pays voisins.

La police nationale qui remercie les citoyens pour leur collaboration, exhorte les populations à la vigilance autour d’elles et à toujours poursuivre la dynamique de la dénonciation des cas suspects aux numéros verts que sont les 17, 16 et 1010.

Par Wakat Séra