Les deux gendarmes ivoiriens ont été libérés, le 29 novembre 2024, après une médiation du Togo, selon le porte-parole du gouvernement de Côte d’Ivoire, Amadou Coulibaly, au sortir du Conseil des ministres de ce jeudi 5 décembre 2024.
«Le Conseil a été informé de la remise (le 29 novembre 2024) à la Côte d’Ivoire, de nos deux gendarmes arrêtés au Burkina Faso le 19 septembre 2023, alors qu’ils étaient à la poursuite d’orpailleurs clandestins», a affirmé le porte-parole du gouvernement de Côte d’Ivoire, Amadou Coulibaly, après le Conseil des ministres de ce 5 décembre 2024.
A la suite de cet acte, le président Alassane Ouattara «a adressé ses vifs remerciements au président Faure Gnassingbé dont l’implication personnelle a permis le dénouement heureux de cette situation», a poursuivi M. Coulibaly.
Il a déclaré que «les deux gendarmes rejoindront leur famille respective après avoir effectué le circuit militaire comme il est de coutume dans ce genre de situation».
L’interpellation des deux gendarmes ivoiriens par le Burkina Faso avait défrayé la chronique, contrairement à leur libération discrète depuis le 29 novembre.
Il faut rappeler qu’un soldat de l’armée burkinabè et un Volontaire pour la défense de la patrie (VDP)qui ont franchi la frontière entre la Côte d’Ivoire et le Burkina, avaient été également interpellés sur le sol ivoirien. Ils ont également été libérés, de source ivoirienne, ce qui fait penser à un échange de prisonniers entre les deux pays voisins.
Depuis un certain temps, les relations entre la Burkina Faso et la Côte d’Ivoire ne sont plus au beau fixe, et l’on ne peut que se réjouir de ce dénouement heureux de libération de soldats.
Par Wakat Séra
