Les rebelles islamistes syriens qui avaient lancé une offensive contre le régime du président Bachar el-Assad ont annoncé avoir renversé le pouvoir de celui qu’ils considèrent comme un « tyran », rapportent des médias, ce dimanche 7 décembre 2024.
Suite à son offensive lancé contre le pouvoir de Bachar el-Assad il y a une dizaine de jours, les rebelles, menés par les islamistes de Hayat Tahrir Al-Sham (HTS), se sont emparés des principales villes du pays et auraient contraint le président syrien, Bachar el-Assad à prendre la poudre d’escampette, selon des sources médiatiques, ce dimanche 8 décembre 2024.
Dans une allocution à la télévision publique dimanche, les rebelles ont annoncé la chute du « tyran » Bachar al-Assad et la libération de tous les prisonniers « injustement » détenus.
M. El-Assad, après 24 ans de pouvoir, aurait « pris un avion et fui », selon l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH). Le commandant de Hayat Tahrir al-Sham a appelé, ce dimanche 8 décembre, ses combattants à ne pas s’approcher des institutions publiques de Damas, qui restent sous contrôle de l’ex-Premier ministre jusqu’à une « passation officielle ».
Le président américain élu il y a quelques jours, Donald Trump, a confirmé que le président syrien « a fui » après avoir perdu le soutien de la Russie, annonçant en outre que le premier ministre syrien se dit prêt à « coopérer » pour assurer la procédure de « passation » de pouvoir.
Le Premier ministre Mohammad Ghazi al-Jalali s’est dit prêt à coopérer avec « tout leadership que choisira le peuple syrien ». Les forces rebelles ont déclaré être en contact avec lui et ont interdit aux « forces militaires de s’approcher des institutions publiques. »
Dans un communiqué, HTC assure que dans « la nouvelle Syrie, la justice prévaut et le droit est établi ».
Par Wakat Séra
