C’est l’histoire d’un notaire-conseil qui a pignon sur rue à Abidjan mais qui est resté très proche de ses parents de Loh Dibouah, la région dont il porte le Flambeau, en tant que fils, mais aussi comme Distingué Flambeau depuis 2016. Désigné «Meilleur notaire et Meilleur office notarial de la République de Côte d’Ivoire» par AB Communication, celui qui se présente avec fierté comme agent de développement, ne se donne aucun répit, aux côtés des autorités, pour apporter sa modeste pierre à l’édifice Côte d’Ivoire. Président fondateur de l’Observatoire de lutte contre la pauvreté (ODAP CI), militant et membre du bureau politique du Parti démocratique de la Côte d’Ivoire (PDCI-RDA), il est également inspecteur du parti, après en avoir été le vice-président. Dans son riche parcours politique, un poste qui ne peut passer inaperçu est bien celui de Haut-Représentant PDCI-RDA, du président Tidjane Thiam, en 2023, dans le district du Loh Djiboua. Dans cet entretien exclusif qu’il nous a accordé, le détenteur du diplôme supérieur du Notariat de l’Université de Paris et conseil spécialisé en stratégie du patrimoine, se focalise sur les chances du candidat du PDCI-RDA, à la présidentielle de 2025 qui s’annonce à grands pas. Pour Me Bertin Zehouri, puisque c’est de lui qu’il s’agit, ce n’est plus un secret, «le président Tidjane Thiam est le plus fort!»
Wakat Séra: Que représente la Côte d’Ivoire pour vous?
Me Bertin Zehouri: La Côte d’Ivoire, c’est ce qui est le plus cher pour moi. Pour moi, la Côte d’Ivoire, c’est plus qu’un simple territoire. Pour moi, la Côte d’Ivoire, c’est plus qu’un ensemble multiculturel. La Côte d’Ivoire, pour moi, c’est plus qu’une rencontre des enfants d’Adam et Eve qui partagent des valeurs humaines. La Côte d’Ivoire, c’est ce qui nous rassemble dans un combat commun contre la pauvreté et pour l’amélioration des conditions de vie des populations. Nous devons nous mettre ensemble, pour vaincre cette pauvreté qui, certes, n’est pas l’apanage de la seule Côte d’Ivoire, mais il urge que dans l’union et l’unité des Ivoiriens et Ivoiriennes, nous lui portons le coup qui lui sera fatal.
Comment assurer, concrètement, le mieux-être aux Ivoiriens?
C’est une lutte permanente et sans répit. Nous devons tous, sans exception, nous y mettre, toutes générations confondues, afin qu’il y ait moins d’Ivoiriens qui souffrent du froid ou de l’extrême chaleur, liés aux changements climatiques, qui souffrent de maladies, qui souffrent de solitude, qui souffrent des injustices et inégalités sociales, qui sont confrontés aux méfaits dévastateurs des guerres, des violences, de l’animosité gratuite, de la dépravation sexuelle, des atteintes à nos mœurs et à toutes nos vraies valeurs, de l’obscurantisme, etc. En somme, il importe que tous les Ivoiriens et Ivoiriennes aient droit à l’éducation pour échapper à ces maux et se construire une vie décente.
Par ce tableau qui n’est pas loin d’être apocalyptique, est-ce la Côte d’Ivoire que vous dépeignez ainsi?
Je dépeins la Côte d’Ivoire, mais également d’autres pays africains et même européens, qui ont mal à leurs mœurs et à l’égalité de tous, dans une société devant avoir pour socle, la justice sociale.
Vous êtes un militant du Parti démocratique de Côte d’Ivoire, qui, depuis les indépendances, a toujours occupé les premières loges sur l’échiquier politique national et même africain. Comment, vous, les cadres d’aujourd’hui, comptez-vous œuvrer, pour maintenir le lustre du PDCI-RDA?
Nous allons continuer le travail de nos illustres devanciers, je veux citer les présidents Félix Houphouët Boigny et Henri Konan Bédié, devant les mémoires de qui je m’incline et à qui je rends un vibrant hommage. Nous allons continuer à défendre les idéaux du parti, en accentuant le maillage territorial, pour un PDCI-RDA fort dans toutes les régions et dans tous les petits hameaux. Nous allons continuer à combler le déficit politique de nos militants. Nous allons les exhorter à s’inscrire, nombreux, sur les listes électorales, à chaque recensement. Car c’est notre nombre qui est notre force. Pour ceux qui sont en âge de le faire, ils doivent savoir que le vote c’est un droit et un devoir pour chaque citoyen. Et tous nos militants qui veulent le changement, doivent s’investir pour que le PDCI-RDA reviennent aux affaires, notamment, par le biais de la prochaine présidentielle de 2025.
Le candidat du PDCI pour cette présidentielle de 2025, c’est Tidjane Thiam. Avez-vous la conviction que c’est le bon cheval?
Le PDCI a toujours eu, dans ce pays, les candidats les plus valeureux, le dernier en date ayant été, le président Henri Konan Bédié, paix profonde à son âme. Aujourd’hui, nous avons un candidat qui réunit les valeurs du PDCI et notre devoir, c’est de le pousser à la victoire. Le président Tidjane Thiam, puisque c’est lui notre candidat, a une vision claire et juste pour une Côte d’Ivoire où il fera bon vivre pour tous les Ivoiriens et Ivoiriennes. C’est un homme de parole, qui lutte, ce avant même d’être président et candidat du PDCI, pour que ses concitoyens aient une éducation de choix, profitent tous des richesses de ce pays, vivent dans un pays de paix, d’amour fraternel, de cohésion sociale, et où le taux de chômage sera le moins élevé, tout comme le panier de la ménagère sera plus consistant. La jeunesse épanouie et les femmes qui vivent correctement de leur métier et de leur commerce, aux côtés de leurs époux qui arrivent à joindre honnêtement, les deux bouts, c’est ça la vision du président Tidjane Thiam. Nous devons donc l’accompagner, car s’il gagne les élections, c’est le PDCI, et non la seule personne du président Thiam, qui sera au pouvoir. Le président Thiam ne va pas gouverner seul! Nous devons en arriver à comprendre que la gestion du pouvoir est collective.
Quelle seront les forces maîtresses de Tidjane Thiam pour sortir vainqueur de cette présidentielle qui s’annonce?
Le président Tidjane Thiam veut casser les idées reçues. Il veut rendre la politique comestible, pratique. Il veut transformer les PME (Petites et moyennes entreprises, NDLR) en acteurs immédiats du développement économique. Le président Thiam veut créer de nombreux champions de l’économie. Le président Thiam veut que tous les Ivoiriens qui ont la force de travail, jouissent, convenablement, des fruits de leur travail. Le président Thiam veut le libéralisme social. Le président Thiam veut que les richesses de la Côte d’Ivoire profitent à tous les Ivoiriens et Ivoiriennes, par leur redistribution équitable. Le président Thiam veut que tous les Ivoiriens et Ivoiriennes soient égaux devant la loi. Le président Tidjane Thiam veut que nos filles, nos sœurs, nos mamans, accouchent dans des hôpitaux au plateau sanitaire bien relevé. Le président Tidjane Thiam, veut encourager la diaspora ivoirienne à investir chez elle. Il veut que tous les Ivoiriens et ivoiriennes aient un accès adéquat aux soins. Il veut que les centres de santé et les écoles soient davantage proches des populations. Le président Thiam veut des Ivoiriens compétitifs sur le plan international.
Ces arguments sont-ils suffisants pour le champion du PDC-RDA pour faire mordre la poussière à ses adversaires à la présidentielle?
Le président Tidjane Thiam compte offrir à la Côte d’Ivoire, la sécurité à l’intérieur de ses frontières et la quiétude aux Ivoiriens. Et garantir la sécurité de la Côte d’Ivoire, c’est également garantir celle des pays voisins. Le président Tidjane Thiam veut la paix pour la Côte d’Ivoire, l’Afrique et le monde, car lui-même est un homme de paix. Il ne veut pas que la Côte d’Ivoire s’immisce dans les affaires des voisins. Le président Tidjane Thiam est pour la concorde et la tolérance religieuse. Musulmans, animistes ou chrétiens, nous sommes tous des frères, et c’est le même sang ivoirien qui coule dans nos veines. Pour le président Thiam, aucun comportement ne doit entrer en conflit avec la laïcité en Côte d’Ivoire. Ce sont autant d’ambitions que le président Tidjane Thiam a pour la Côte d’Ivoire. C’est dans la même logique, qu’il entend, mener le combat contre le surendettement de notre cher pays. Avec l’expérience du président Tidjane Thiam qui sait s’entourer des bonnes expertises, je pense que la Côte d’Ivoire pourra même voler, financièrement, au secours d’autres pays.
Peut-on définir Tidjane Thiam comme un rassembleur?
Oui! Assurément oui! Regardez déjà comment il travaille avec tous ses collaborateurs et comment il est proche des militants de base! C’est ainsi qu’il sera proche de son peuple, des Ivoiriens et des Ivoiriennes de toutes les régions de la Côte d’Ivoire, sans distinction religieuse, encore moins ethnique. C’est quelqu’un qui a, chevillé au corps, la cohésion sociale. Retenez que des gens ont mis en place des associations et des partis politiques depuis des décennies, mais, en réalité, ne peuvent même pas faire le plein d’une cabine téléphonique, en matière de militants. D’autres ont créé des associations et partis politiques qui ont explosé, aussi vite, pour des raisons diverses, après leur mise en place. Le président Tidjane Thiam, en l’espace d’un an, est sur le point de réconcilier tout un pays! Indubitablement, cest un vrai rassembleur.
Pensez-vous que face à n’importe quel autre candidat, le vôtre, Tidjane Thiam, sera vainqueur, quand les urnes auront parlé pour la présidentielle de 2025?
Je n’ai aucun doute à ce sujet! Tidjane Thiam est le plus fort! Si une élection présidentielle doit être organisée, aujourd’hui (l’entretien a été réalisé le mardi 3 décembre, NDLR) ou en 2025, le pronostic est clair. Il est le seul sur le terrain! Nous sommes à huit mois de la présidentielle. Les statistiques sont claires, et je ne vois pas comment les choses peuvent changer. Sa puissance ne fait que décupler, à travers monts, champs et vallées.
Propos recueillis à Abidjan par Wakat Séra