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ECOBANK Burkina offre du matériel informatique de plus de 13 millions FCFA à l’UN-ABPAM

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Une vue de la démo lors de la visite du matériel remis à l'ABPAM

La directrice générale d’ECOBANK Burkina, Noellie Cécile Tiendrébéogo, a procédé, à la remise officielle du matériel informatique d’un coût de 13 500 000 francs CFA, à l’Union nationale des associations burkinabè pour la promotion des aveugles et malvoyants (UN-ABPAM). C’était au cours d’une cérémonie au siège de la structure à Ouagadougou. Ce don entre dans le cadre des activités de «Ecobank Day», une journée matérialisant la solidarité de la banque panafricaine, célébrée cette année sous le thème: «Stimuler l’éducation par l’intelligence artificielle».

Chaque année au Burkina Faso, dans le mois d’octobre, ECOBANK organise une journée de solidarité appelée «Ecobank Day». La banque panafricaine qui commémore cette année, cette journée, sous le signe de la solidarité et de l’innovation, a décidé d’être aux côtés des personnes vivant avec un handicap visuel, réunies au sein de l’Union nationale des associations burkinabè pour la promotion des aveugles et malvoyants (UN-ABPAM). En tant que structure citoyenne qui contribue au mieux-être des populations au sein desquelles elle est implantée, ECOBANK Burkina a remis du matériel informatique à l’Union, au profit de l’Association nationale des étudiants aveugles et malvoyants (ANEAM).

Un visuel de la banque panafricaine

Plus qu’une simple cérémonie de don, c’est un geste venant du coeur que les responsables d’ECOBANK Burkina, mobilisés pour faire de leur journée un franc succès, ont accompli, à l’endroit de l’UN-ABPAM. Cet équipement technique, servira, sans doute, à  faciliter la vie aux étudiants aveugles et malvoyants, car il est de notoriété que les personnes vivant avec un handicap rencontrent bien des difficultés dans la société, où elles sont contraintes de se débrouiller toutes seules. Les donateurs disent croire fermement que chaque individu mérite une chance égale d’accéder à l’éducation, quels que soient ses défis, d’où leur engagement envers l’ANEAM à travers l’UN-ABPAM.

ECOBANK Burkina «convaincue» que ce matériel «apportera une solution concrète» à l’UN-ABPAM

«Aujourd’hui, nous sommes fiers de vous offrir 15 postes de travail, composés, chacun d’un ordinateur, d’une table et d’une chaise pour rendre fonctionnelle la salle de formation ainsi qu’un répéteur WIFI pour raccorder l’ancienne salle», a affirmé la directrice générale d’ECOBANK Burkina, Noellie Cécile Tiendrébéogo, précisant que le montant total de cette «modeste contribution s’élève à environ 13 500 000 millions francs CFA». Mais, le coût ne saurait égaler la joie et le bonheur que la directrice générale et ses collaborateurs ont voulu apporter aux bénéficiaires de l’équipement offert par ECOBANK Burkina.

La directrice générale d’ECOBANK Burkina, Noellie Cécile Tiendrébéogo

La banque panafricaine est «convaincue que ces ordinateurs qui peuvent être propulsés par l’Intelligence Artificielle (IA), apportent une solution concrète à un problème auquel vous étiez confrontés et nous nous en réjouissons», a ajouté Mme Tiendrébéogo, soulignant qu’en apportant ce soutien, ECOBANK Burkina souhaite non seulement «aider à offrir des ressources indispensables, mais également faire résonner un message fort: celui de l’espoir et de l’égalité».

«En cette période de fêtes, et plus particulièrement à la veille de Noël, nous partageons non seulement des dons, mais aussi une joie collective. C’est un moment de partage, de générosité et d’amour, et nous espérons que ce geste contribuera à illuminer le parcours éducatif de nombre de bénéficiaires», a fait savoir la Directrice générale d’ECOBANK Burkina qui a invité les bénéficiaires à prendre soin du matériel qui a été mis à leur disposition.

Le président de l’UN-ABPAM, Guy Yaméogo

«Ecobank est un partenaire fidèle de l’UN-ABPAM»

Le président de l’UN-ABPAM, Guy Yaméogo, a salué le geste d’ECOBANK Burkina qui vient leur enlever une «épine» du pied. «C’est une joie immense pour nous, car nous ne nous attendions pas à avoir un don pareil. Ce matériel leur donne la possibilité d’apprendre, de comprendre et d’aller vers le monde. Quand on va à l’Intelligence Artificielle, ça veut dire que nous allons vers le monde», a dit M. Yaméogo qui a exprimé «toute sa gratitude et sa reconnaissance» à la banque panafricaine qui a toujours su apportyer des solutions concrètes à sa clientèle et aux populations.

«Nos élèves et étudiants sauront utiliser à bon escient ces appareils pour leur apprentissage, pour leur formation et pour leur communication dans leur vie active et privée», a affirmé M. Yaméogo, rassurant les donateurs que l’Union va mettre tout en œuvre pour une «bonne utilisation» des équipements reçus. L’UN-ABPAM est en contact avec ECOBANK Burkina «depuis 2009 et nous comptons cheminer ensemble», a-t-il conclu.

Le président de l’ANEAM, Léon Ouédraogo

Des bénéficiaires font une démonstration de l’utilisation du matériel

Le président de l’Association nationale des étudiants aveugles et malvoyants (ANEAM), créée le 3 décembre 2021, Léon Ouédraogo, titulaire d’une licence en droit et à la conquête d’un master en management de projet, a d’abord salué ECOBANK Burkina qui a parrainé la troisième édition de la formation en informatique que son association a initiée. Il a rappelé que c’est à la clôture de cette activité que l’ANEAM a sollicité l’appui de son parrain pour renforcer, en équipement, leur cyber, créé en 2006.

«Nous remercions ECOBANK Burkina qui nous a remis cet équipement de pointe. Ça va être utile pour l’ensemble des élèves et étudiants de l’UN-ABPAM. Nous avons compris que ce besoin est crucial, lorsque nous avons obtenu nos baccalauréats, une fois dans les universités», a-t-il déclaré le président de l’ANEAM, réitérant que l’association «va prendre bien soin de ce matériel».

Photo de famille des bénéficiaires et des donateurs

Dans la salle du cyber proprement dite, une démonstration de l’utilisation des nouvelles machines a été faite au public. Des élèves et étudiants de l’ANEAM installés devant les ordinateurs ont ouvert les machines et procédé à des recherches et à des saisies. «A chaque frappe du clavier, une synthèse vocale leur fait rendu audio de ce qui se fait», a expliqué un formateur. Ce dernier qui a rassuré les uns et les autres que pendant la formation, ils ont été initiés aux connaissances de base de l’informatique de façon générale.

Par Bernard BOUGOUM