Ceci est une déclaration du Mouvement des jeunes socialiste (MJS). Dans cette note ce mouvement condamne l’assassinat du préfet de Ourdi, dans le nord du Burkina.
Le Mouvement des Jeunes Socialistes (MJS) a été informé que le préfet du département d’Oursi, monsieur Kabore, a été lâchement assassiné. Le MJS fait part de ses sincères condoléances à la famille du défunt et appelle à des mesures draconiennes pour assurer la protection des représentants de l’Etat au Nord.
Le MJS a fait savoir à des multiples reprises de son attachement à des actions vigoureuses pour lutter contre le recul de l’autorité de l’Etat au Nord du pays. Le meurtre du préfet Sigapinda Patrice Kabore n’est hélas que la plus récente tragédie. La situation empire de jour en jour, menaçant chaque fois davantage l’intégrité territoriale du Burkina Faso.
Le Mouvement offre non seulement ses condoléances aux proches de la victime, mais demande aussi que l’Etat mette les moyens pour assurer la sécurité des agents de l’Etat dans les régions septentrionales du pays. Il n’est pas acceptable que des hommes exemplaires comme le préfet Kabore soient tués par des voyous désireux d’anéantir la société burkinabè pour instaurer un régime de terreur.
Dans cette lutte contre la tyrannie, Sigapinda Patrice Kabore est un martyre de la République. C’est un homme qui a versé son sang pour la patrie en faisant le sacrifice ultime pour assurer la continuité politique de l’Etat au Nord. Le MJS demande à ce que cet homme soit honoré dignement et ait droit aux célébrations dignes d’un homme tombé pour la cause nationale. Nous ne pouvons pas laisser ce sacrifice être négligé et finir en une note de bas de page.
Il n’est pas acceptable que d’autres doivent suivre son exemple afin que l’Etat agisse. La situation au Nord n’est pas une simple affaire de banditisme. C’est le champ de bataille d’une lutte héroïque entre ceux qui se battent pour la Liberté burkinabè et ceux qui veuillent assurer la tyrannie de la Terreur. Sigapinda Patrice Kabore se présente comme un homme ayant défendu jusqu’à la fin la flamme sacrée de la Liberté. Ce n’est donc pas seulement une vie humaine qui s’est éteinte, mais surtout un pilier dans la lutte contre le terrorisme.
Fait à Ouagadougou le 16 Mai 2018
Adama CONGO
Président des Jeunes Socialistes du Burkina Faso