L’Union générale des étudiants burkinabè (UGEB) a, au cours d’un meeting ce 19 mai à l’Université Ouaga I, réaffirmé sa mobilisation pour que justice soit faite pour l’étudiant Dabo Boukary assassiné le 19 mai 1990.
« 28 ans après l’assassinat de notre camarade, les problèmes contre lesquels il se battait existent toujours et se posent avec encore plus d’acuité », a confié le président de l’ Union générale des étudiants burkinabè (UGEB), Ismaël Traoré, réaffirmant la mobilisation de sa structure pour que justice soit faite pour Dabo Boukary à l’occasion du triste anniversaire de son assassinat. Il a saisi l’occasion pour relever l’insuffisance d’infrastructures dans les universités publiques du Burkina Faso et l’application hasardeuse du système Licence-Master-Doctorat (LMD).
Après avoir fait l’historique des événements de 1990 qui ont conduit à l’assassinat de leur camarade, le président de l’UGEB, Ismaël Traoré, a annoncé que le 28e anniversaire de l’assassinat de Dabo Boukary se tient dans un contexte national marqué par « l’incapacité congénitale » du pouvoir du Mouvement du peuple pour le progrès (MPP) d’apporter des solutions aux préoccupations légitimes des populations.
Selon lui, les maux contre lesquels le peuple burkinabè s’est insurgé à savoir le chômage, la corruption, les détournements, les crimes économiques et de sang n’ont toujours pas trouvé de solution.
Il a invité ses camarades à faire preuve de courage, de détermination et de persévérance dans la lutte pour de meilleures conditions de vie et d’études et aussi pour la démocratie et le progrès social.
Par Boureima DEMBELE
