Cinq jours après le décès de l’étudiant de médecine en fin de cycle à l’Université Saint Thomas d’Aquin (USTA), Rasmané Yaméogo par suite de noyade, «aucune délégation officielle n’est allée présenter sa compassion et son soutien » à la famille, selon le frère du défunt. L’étudiant de septième année a été emporté sur l’un des ponts de Bassinko, une localité située à l’extrême Nord de Ouagadougou, à son retour de travail par le fort courant d’eau provoqué parla forte pluie tombée dans la nuit du 31 mai au 1er juin.
Dans cet élément vidéo qui annonce un grand reportage sur votre site Wakat Séra, nous vous diffusons les propos du frère du défunt, Adama Yaméogo, sur l’attitude du gouvernement qui, dit-il « n’a (dépêché) aucune délégation officielle pour venir témoigner son soutien et celui de la nation à la famille » du médecin qui regagnait son domicile à Bassinko, après sa garde.
Par contre, M. Yaméogo a salué la mobilisation dont à montre ses voisins, ses collègues, les responsables du centre médical protestant Schiphra, de l’USTA et les habitants de Bassinko qui ont été à leurs côtés pour cette dure épreuve.
Agé de 27 ans, Rasmané Yaméogo, devait passer devant un jury le 19 juin prochain, pour la soutenance de sa thèse, selon une note que lui avaient adressée les responsables de l’USTA.
Selon les témoignages recueillis auprès des populations, toujours sous le choc, chaque année, à cette période, à Bassinko, ce sont au moins trois vies qui sont arrachées à leur affection à cause de l’absence de ponts de franchissement pour rallier le centre-ville de Ouagadougou.
Par Bernard BOUGOUM