Plus de 3 000 candidats qui ne prendront pas part aux examens scolaires session de 2018 au Burkina pour des raisons de sécurité, notamment dans le Nord du pays, auront l’occasion de participer à une session spéciale qui sera organisée bientôt, selon le ministre burkinabè de l’Education nationale et de l’Alphabétisation (MENA), le Pr Stanislas Ouaro, après le lancement des épreuves écrites du Brevet d’Etudes du Premier Cycle (BEPC), ce lundi 18 juin 2018 à Ouagadougou.
La situation sécuritaire dans le Nord du Burkina avait poussé à la fermeture de certains établissements dans cette partie du pays qui fait frontière avec le Mali, bouleversant ainsi le programme scolaire des élèves de ces différentes écoles.
Aujourd’hui date de lancement des épreuves écrites du BEPC, le ministre Ouaro confie que des candidats dans le Nord ont décidé de participer à la présente session des examens, notamment le BEPC, le Baccalauréat, le Certificat d’étude primaire et Certificats d’Aptitude Professionnelle (CAP), mais par contre plus de 3 000 sont ceux qui attendront la session spéciale annoncée par le gouvernement.
« Notre souhait est que ces examens se passent dans de très bonne condition, sur le plan de l’organisation, du déroulement et sur le plan sécuritaire », a souhaité M. Ouaro, appelant les candidats à rester concentrés et à éviter la tricherie. « Nous ne souhaitons pas avoir des candidats admis à des examens mais qui ne le méritent pas. Nous sommes extrêmement sévères sur ces questions », a-t-il conclu.
Les épreuves écrites du BEPC 2018 lancées ce 18 juin au Burkina ont débuté par la dictée dont le texte est du journaliste d’investigation Norbert Zongo. Elle a comme titre « La maison des esclaves ». Ils sont au total 315 235 candidats qui se sont enregistrés pour la session 2018 contre 274 049 la session précédente, soit un accroissement de 15,03%.
Le lancement du BEPC en vidéo
Par Daouda ZONGO