Les députés de l’Union pour le progrès et le changement (UPC) ont réfléchi, le 23 février 2017 à Bobo-Dioulasso sur « comment redonner à Bobo-Dioulasso sa place de capitale économique », à travers ses premières journées parlementaires de 2017. Voici les conclusions.
Au cours des travaux, ce sont deux communications qui ont édifié les participants à ces journées. Elles ont porté sur des aspects économiques à travers une présentation des caractéristiques socio-économiques de la ville et a dépeint les limites des politiques résumées dans la faiblesse des investissements, la non-exploitation des ressources de la ville et l’arrêt de fonctionnement de certaines usines. Suite à cela, il a été recommandé de prendre en compte la logique de développement de la ville de Sya dans la formulation des politiques de développement. Il a été demandé à l’Etat de jouer le rôle de péréquation dans le contexte de décentralisation et mettre l’accent sur les pôles de compétitivité, tout en contrôlant les importations. La seconde communication s’est plus penchée sur les aspects politiques du thème. Et les recommandations à ce niveau ont demandé aux autorités locales de jouer pleinement leurs rôles. Il leur a été aussi demandé de mettre en adéquation le devenir de Bobo- Dioulasso avec les stratégies des bailleurs de fonds.
Pour l’essentiel, ce sont trois recommandations qui ont été formulées et se résument aux points suivants : consacrer le statut de capitale économique de Bobo-Dioulasso à travers des textes juridiques et réglementaires, élaborer le schéma général d’aménagement des villes du Burkina Faso en général et Bobo-Dioulasso en particulier. Comme il est de coutume en pareille circonstance, il y a eu une résolution invitant les élus locaux et les populations à s’investir pleinement dans le processus de réhabilitation de Bobo-Dioulasso comme capitale économique du Burkina Faso.
Le président du groupe parlementaire UPC dans son mot de clôture a loué la qualité des échanges et a trouvé que si les idées issues connaissent « une bonne acceptation, une appropriation et une mise en application dépourvu de tout calcul individualiste et mesquin contribueront à sortir Bobo-Dioulasso de sa situation de délaissement ».
Mariam KANDO