Longtemps resté sans faire de bruit autour de ses actions, poussé par sa modestie, le plus ancien club de Ouaga, le Rotary club international de Ouagadougou dit Doyen a animé une conférence de presse, ce 24 juillet 2018 à Ouagadougou, dans l’objectif de dire au Burkina Faso et au reste du monde ce qu’il fait.
Crée au Burkina Faso en 1984, le Rotary club international de Ouagadougou a toujours posé des actions dans le social, sans en parler. Aussi, à l’occasion de la nouvelle année rotarienne et pour changer sa façon de communiquer, il a fait cette sortie médiatique. Le président en exercice, Seydou Ouandaogo, assisté par le Past District gouverneur, Martin Ouédraogo et le représentant pays Polio plus, Ousmana Ouédraogo, ont échangé avec les hommes de médias, en présence de membres non seulement du club doyen, mais aussi de membres issues des autres clubs du Burkina.
Ayant comme « priorité absolue » la lutte contre la poliomyélite, le club service ne néglige pas pour autant les autres domaines où il peut « contribuer au bonheur » de son prochain. Ainsi, ayant réussi à booster la polio hors de certains pays, en attendant d’y parvenir dans les quelques poches de résistances, ce sont « plus de 1,7 milliard de dollars et d’innombrables heures de bénévolat pour vacciner plus de deux milliards d’enfants dans 122 pays» à travers le monde.
Aussi, entre autres, le doyen des clubs Rotary du Burkina Faso, en parfaite collaboration avec l’Etat burkinabè à travers ses démembrements, a offert une bourse d’études de 80 000 dollars à une étudiante burkinabè inscrite en Master Relations internationales dans une université à New York.
Cela a été possible avec le soutien de la fondation et les districts américains. En plus des dons de matériels aux centres de santé qui se comptent à la pelle, l’ONG Rotary club de Ouagadougou a construit dans une commune rurale un espace d’étude éclairé à l’énergie solaire.
Pour la nouvelle année rotarienne, a confié le président Ouandaogo, avec pour thème « Soyons l’inspiration », il est prévu, entre autres, plus de communication, des conférences sur diverses thématiques, des formations et un gala de charité au profit des femmes atteintes de cancer du col de l’utérus.
Par Boureima DEMBELE