La position des religieux est catégorique: se marier à une personne de la même confession « garantit » le bien-être du couple». c’est un avis qui devient une réalité collective, ou disons, une idéologie qui mine les relations sociales. Pendant qu’on se bat contre le mariage forcé, un phénomène caché derrière la religion bat son plein: il s’agit de l’orientation du choix du conjoint imposé par certaines religions.
Il arrive en effet que des leaders religieux pensent que le mariage interreligieux joue sur la foi du couple. Mais à qui se marie-t-on? A la personne ou à sa confession religieuse? Est-ce le conjoint qui conduira à Dieu? Cette évangile a gagné des coeurs au point où l’on se renseigne sur la confession avant de faire le projet de mariage. Mais que l’on se le dise, le mariage ne se conjugue pas avec la religion.Tout ce qu’on retient de la vraie valeur du mariage, c’est qu’elle réside de la volonté de deux personnes de former un couple.
Il reste cependant évident que leur bonheur ne dépend pas de leur orientation religieuse. Le bonheur du mariage ne se trouve ni dans la religion, ni dans sa célébration. Il tire ses racines dans l’acceptation mutuelle. Il y va ainsi, du reste, dans toute relation inter-personnelle. Alors changeons un jour!