La partie sahélienne au Burkina devient « peu à peu un sanctuaire terroriste », soutient l’opposition pour qui « il est grand temps que (le pouvoir du Mouvement du Peuple pour le Progrès) se ressaisisse », lit-on dans son compte rendu de la rencontre de ses membres mardi.
« L’opposition politique a appris avec consternation les attaques simultanées contre des bâtiments administratifs dans la province du Soum (Nord), perpétrées par le groupe terroriste « Ansaroul Islam » », regrette les membres de l’opposition dirigée par le responsable de l’Union pour le Progrès et le Changement (UPC), Zéphirin Diabré.
Pour l’opposition, « notre sécurité intérieure est mise à mal et notre Sahel devient peu à peu un sanctuaire terroriste, au point que les Burkinabè se demandent si cette partie de notre territoire national n’est pas en train de nous échapper ».
Selon elle, « la situation sécuritaire du (Burkina) appelle des actions énergiques et non des discours ronflants ».
« Les terroristes sont en train de nous terroriser et le pouvoir du MPP (Mouvement du Peuple pour le Progrès) ne semble malheureusement pas en mesure de stopper l’avancée de ces ennemis de la Nation », conclut le document.
Dans la nuit de lundi à mardi, deux commissariats localisés à Soum dans le Nord du Burkina et non loin de la frontière avec le Mali, ont été attaqués par « des individus non identifiés », qui aurait fait « un blessé et des dégâts matériels ».
Mohamed ZOUNGRANA