L’Autorité nationale de lutte contre la Fraude (ANLF) dans le cadre de ses missions a, ce 9 octobre 2018 à Ouagadougou, tenu sa troisième session ordinaire de l’année 2018 en toute réflexion afin de trouver les « voies et moyens pour endiguer le phénomène de la fraude des cycles et cyclomoteurs ».
Des échanges avec les importateurs, les commerçants grossistes et détaillants et les populations à travers une communication assurée par la direction générale des Douanes, c’est la méthode que les premiers responsables de l’ANLF ont trouvé pour passer des informations et sensibiliser en vue d’«endiguer le phénomène de la fraude des cycles et cyclomoteurs ».
Au cours de la session, selon le coordonnateur de l’ANLF, Issaka Tapsoba, il a été rappelé aux participants les textes relatifs à l’importation des cycles et cyclomoteurs. Aussi, a-t-il précisé, il leur a été proposé des solutions pour un meilleur respect de la règlementation en matière d’importation des cycles et cyclomoteurs.
A en croire M. Tapsoba, « chaque jour, sur une seule localité, l’on enregistre au minimum 50 motos entrées frauduleusement sur le territoire burkinabè. Ce qui s’évalue à environ 11 millions de F CFA en valeur douanière et quatre milliards en une année », ce qui montre à souhait ce que l’Etat burkinabè perd. Et pourtant, les recettes sont essentiellement basées sur les taxes douanières. Cette session, comme les autres que l’ANLF organise chaque année réfléchit sur les solutions pour freiner ce phénomène.
Par Boureima DEMBELE