Le Conseil municipal de la Commune de Ouagadougou, avec le soutien de l’Union européenne, a lancé, le 7 décembre, les études de faisabilité du projet d’aménagement de la centralité urbaine secondaire de Tanghin.
Tanghin, un quartier dans la périphérie nord de la capitale burkinabè se trouve coupé du reste de la ville par les barrages, le parc urbain Bangr Wéogo… A côté de cela, les populations de cette zone sont obligées de se déplacer vers le centre-ville pour leurs différents besoins administratifs et commerciaux. Du coup, un problème de mobilité se pose. Quelles solutions ?
Parmi celles qui sont envisageables, le conseil municipal de la commune de Ouagadougou a pensé à un projet d’aménagement de la centralité urbaine, qui, à en croire Armand Pierre Béouindé, le premier responsable de l’exécutif communal, est un dispositif répondant aux besoins des 180 000 résidents de Tanghin, de sorte à leur permettre de bouger moins vers le centre-ville.
Il s’agit d’ériger des infrastructures sociales et économiques, dont l’étude a été lancée pour une durée de six mois avec le soutien de l’Union européenne, et pour un coût global de 200 millions de FCFA.
Selon le chef de coopération de la délégation de l’Union européenne au Burkina Faso, Thierry Barbe, ce projet est l’une des matérialisations de l’accompagnement de sa structure en faveur du « développement des collectivités territoriales dont Ouagadougou et le développement urbain, un secteur pourvoyeur d’emplois et de croissance ».
Aussi, il a précisé que ce projet entre dans le cadre du « plan d’investissement extérieur de l’Union européenne qui constitue l’un des nouveaux outils de coopération qui définit les « villes durables », comme une de ses priorités principales ».
Par Boureima DEMBELE