Les chefs d’Etat de l’Union africaine réunis à huis-clos à Addis Abeba, ce jeudi 17 janvier 2019, notent « de sérieux doutes sur la conformité des résultats provisoires » de la Commission électorale nationale indépendante (CENI). Ils ont alors demandé aux autorités congolais d’arrêter le processus de proclamation des résultats finaux de l’élection présidentielle du 30 décembre 2018.
L’UA qui a demandé l’arrêt de processus de proclamation des résultats finaux de l’élection présidentielle, au Congo, a annoncé, dans un communiqué rendu public après la rencontre à huis-clos, l’envoi d’une mission de haut niveau dans ce pays.
« Les chefs d’Etat qui ont participé à la réunion ont conclu qu’il y avait de sérieux doutes sur la conformité des résultats provisoires proclamés par la Commission électorale nationale indépendante (CENI) avec les suffrages exprimés », lit-on dans le communiqué.
Après l’élection tenue le 30 décembre 2018, les résultats proclamés par la CENI déclarent l’opposant Félix Tshisekedi vainqueur. Ces résultats ont été vite contestés par Martin Fayulu, un autre opposant, qui revendique, de son côté la victoire. La proclamation des résultats par la Cour constitutionnelle, était attendue ce vendredi 18 janvier 2019.
La délégation de l’UA devrait essayer de trouver une solution à ce qu’elle appelle « crise post-électorale ».
Il est à noter qu’après les résultats de la CENI des documents ont fuité, mettant ainsi en doute la fiabilité des résultats proclamés par la Commission électorale.
Par Wakat Séra