Air Burkina déploie ses ailes sur Bobo Dioulasso! L’événement a été marqué par le vol inaugural effectué le lundi 21 janvier 2019 entre Ouaga et Bobo, ce qui a servi de déclencheur, pour la desserte, bientôt 7 jours sur 7 en raison d’un vol par jour, entre les deux capitales du Burkina Faso. Selon les objectifs de Air Burkina.
Pour 35 000 FCFA, en aller simple et 60 000 FCFA en aller-retour, il est possible de rallier Bobo, en quittant Ouagadougou ou dans le sens inverse, en 45 minutes de vol d’oiseau. Et sans regretter l’escale de Boromo, car les équipes de Air Burkina, aux petits soins, offrent le confort nécessaire pour rendre le trajet intéressant et confortable. Le temps de finir de lire un journal, et l’atterrissage est annoncé. En plus de ces dispositions mises en place par la team de Blaise Sanou, le directeur général de la compagnie nationale qui effectue ses vols sur l’Afrique depuis 1967 sans discontinuer, cette initiative d’établir un pont aérien entre les deux plus grandes villes du pays, répond à un besoin.
Le vice-président de la délégation consulaire de la région des Hauts-Bassins, Alassane Sienou, a, en effet, exprimé cette nécessité: «Merci au gouvernement d’avoir entendu notre cri du cœur, parce que l’ensemble des acteurs économiques avaient demandé au gouvernement de soutenir Air Burkina à desservir Bobo-Dioulasso. Je tire aussi mon chapeau à Air Burkina pour cet exploit pour la qualité des vols et les prix accessibles».
Pour l’homme d’affaire, «le temps est très précieux quand on fait des affaires». Raison pour laquelle il a saisi l’opportunité qui lui était offerte pour demander «tous les acteurs économiques d’emprunter Air Burkina et à la compagnie de renforcer ses vols, passant, pourquoi pas, à trois vols par semaine».
En réaction, le directeur général de Air Burkina, Blaise Sanou, a confié que «l’objectif, c’est de pouvoir desservir Bobo-Dioulasso 7/7 et avec l’évolution peut-être doubler les vols en fin de semaine».
Il a expliqué que l’avion qui assure le vol a une capacité de 72 sièges dont 12 en classe affaire et 60 en classe économique, «mais nous avons un avion de 104 places que nous pourrons mettre sur la ligne si la demande est forte», a-t-il ajouté.
L’un des plus heureux, de cette liaison entre sa ville et Ouagadougou, c’est le maire de la ville de Bobo-Dioulasso, Bourahima Sanou qui a formulé des remerciements à l’endroit de «tous ceux qui ont œuvré pour que ce jour arrive. Je remercie le gouvernement qui a entendu le cri du cœur du monde des affaires, et de la production (agricole, élevage…) qui vont pouvoir faire des affaires en toute tranquillité. Je remercie aussi les premiers responsables de la compagnie avec, en tête son directeur général».
Par Boureima DEMBELE