A l’occasion de la rentrée politique du Parti de l’Indépendance, du Travail et de la Justice (PITJ), ce jour 30 mars 2017, Soumane Touré a saisi l’occasion pour demander au président Kaboré de se faire un coup d’Etat pour avoir « échoué » à redresser la barre du navire Burkina Faso.
L’analyse de la situation nationale a été faite par le secrétaire général du PITJ, Soumane Touré dans un langage qu’on lui connait bien. Et dans la conclusion de cette lecture, il a invité le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré à se faire un coup d’Etat. Dans le scénario, Soumane Touré suggère au président de dire clairement qu’il n’est plus en mesure de continuer à diriger le pays. Cela parce que le secrétaire général du PITJ estime que Roch a échoué dans sa mission de gouvernance.
Alors, à ce moment, et selon les recommandations de Soumane Touré, que le président fasse une déclaration, s’appuyant sur l’article 43 de la Constitution : « Pour se sortir de la situation, le PITJ conseille à Roch Marc Kaboré qui déteste la violence, de se faire un coup d’Etat à lui-même comme celui que le général Lamizana s’était fait le 08 Février 1974 ».
Pour cela, a martelé le secrétaire général du PITJ, « Il lui suffit, conformément à ses prérogatives constitutionnelles de dissoudre l’Assemblée nationale et les conseils municipaux et régionaux et le gouvernement. Il pourrait au passage boucler Salif Diallo pour ses risques de troubles à l’ordre public. Ensuite, il s’adresse au peuple pour sincèrement lui demander pardon et l’inviter dans sa souveraineté à mettre en œuvre l’art 43 de la Constitution pour reprendre sa marche pour l’instauration d’une démocratie véritable, la bonne gouvernance et la moralisation de la gestion de la chose publique ».
Mais au cas où le président Kaboré ne ferait pas cela, le parti de Soumane Touré entend continuer « d’exiger que tous les moyens pacifiques soient mis en œuvre pour balayer le pouvoir usurpateur du MPP ».
Mariam KANDO