La campagne pour la reprise partielle et les élections complémentaires commencent bientôt. Avant une procédure judiciaire oppose l’Union pour le changement (UPC) et la Commission électorale nationale indépendante (CENI). L’affaire est au Conseil d’Etat qui a renvoyé le délibéré au 4 avril 2017.
Selon Me Séraphin Somé, l’un des avocats de l’UPC, a introduit deux recours dont le principal est un recours en annulation d’un décret du président de la CENI portant précision sur les conditions d’organisation des élections prochaines dans trois communes que sont Béguédo, Bouroum-Bouroum et Zogoré. Ayant estimé que l’arrêté est illégal, L’UPC a introduit une requête aux fins de sursis à exécution. Et à en croire ME Somé, l’année passée le Conseil d’Etat avait pris un certain nombre de mesure qui ne permettaient pas au Mouvement du peuple pour le progrès (MPP) d’être en compétition pour les municipales à Bouroum-Bouroum.
Et c’est seule l’UPC qui était habilitée à aller aux élections a fait savoir le conseil de l’UPC. Aussi, pour Zogoré, a poursuivi Me Somé, les listes du MPP avaient été invalidées au Tribunal administratif de Ouahigouya, mais le Conseil d’Etat a infirmé cette décision. Pour l’UPC les partis habilités à aller en compétition c’est l’UPC seul à Bouroum- Bouroum.
A Zogoré, il y a le MPP et les autres partis qui avaient déposé leur liste l’année passée. Mais nous refusons que des partis qui n’étaient pas sur la liste de départ l’année passée soient autorisés à prendre part à ces élections. Le Commissaire du gouvernement a conclu pour une suspension partielle de l’arrêté querellé pour Bouroum Bouroum et Zogoré et une annulation partielle pour Bouroum Bouroum et Zogoré pour ce qui concerne les effets du même arrêté.
Mariam KANDO