Ceci est un communiqué dans lequel le camp Guillaume Soro réagi face aux mandat d’arrêt émis et les accusations portées contre l’ex-président de l’Assemblée ivoirienne.
« En date du 23 décembre 2019, le Procureur de la République de Côte d’Ivoire, Monsieur ADOU Richard, lors d’une déclaration télévisée, a indiqué que l’ex-Président de l’Assemblée Nationale de Côte d’Ivoire est sous le coup d’un mandat d’arrêt international aux motifs de tentative de déstabilisation et de détournement de deniers publics.
Le Président de GPS tient à informer l’opinion nationale et internationale de la vacuité de ces charges. Il n’échappe à personne que ceci est du dilatoire.
En realité toute cette entreprise vise piteusement à écarter Monsieur Guillaume Kigbafori Soro de la course à la Presidence de la Republique pour l’élection de 2020.
Toutefois, au nom de la manifestation de la vérité, Monsieur Guillaume Kigbafori Soro s’exprimera clairement et avec limpidité sur chacun des faits.
Pour l’heure, nous tenons à préciser à l’opinion nationale et internationale qu’en ce qui concerne l’opération immobilière d’une résidence pour le compte d’une SCI, elle s’est effectuée en 2008, du temps où Monsieur Laurent Gbagbo était Président de la République de Côte d’Ivoire ;
– Monsieur Guillaume Soro, Premier ministre de la République de Côte d’Ivoire ;
– Monsieur feu, Charles Koffi Diby, Ministre de l’Economie et des Finances de la République de Côte d’Ivoire ;
– Monsieur Amon Tanoh Marcel, Ministre de la Construction de la République de Côte d’Ivoire.
Aussi, convient-il d’inviter Monsieur Alassane Ouattara à faire preuve de la même clarté et limpidité, relativement à certaines opérations financières du Trésor Public pour son compte dans la période équivalente;
À savoir, quand Monsieur Laurent Gbagbo était Président de la République, Monsieur Guillaume Soro, Premier ministre, Monsieur feu, Charles Koffi Diby, Ministre de l’Économie et des Fnances, Monsieur Coulibaly Tiémoko Meyliet, Directeur de Cabinet du Premier Ministre Guillaume Kigbafori Soro, actuel Gouverneur de la BCEAO, et Monsieur Fofana Issiaka, Directeur Financier de la Primature.
En ce qui concerne l’accusation fallacieuse de déstabilisation qui reposerait sur un enregistrement audio, Monsieur Guillaume Kigbafori Soro tient à rassurer les Ivoiriens qu’il reconnaît une seule déstabilisation, celle du 19 septembre 2002, pour le Compte de l’actuel Président la Republique, Monsieur Alassane Dramane Ouattara, ce pourquoi d’ailleurs, il continue à demander pardon au Peuple souverain de Côte d’Ivoire.
En ce qui concerne la tentative de lui imputer une nouvelle déstabilisation, Monsieur Guillaume Kigbafori Soro s’inscrit en faux.
En ce qui concerne le prétendu enregistrement audio qui serait la preuve dont disposerait l’accusation, Monsieur Guillaume Kigbafori Soro n’est pas surpris de la machination ainsi ourdie.
En effet, courant 2012, Monsieur Francis Perez, président et fondateur du Groupe Pefaco a été introduit auprès du Président Soro par le Premier Ministre du Burkina-Faso, Monsieur Tertius Zongo.
Après une éclipse de cinq (5) ans, Monsieur Francis Perez, opérant dans le milieu des casinos, entrera ainsi en contact avec Monsieur Guillaume Kigbafori Soro.
C’est donc en 2017, que cet homme d’affaires informait le président Soro de ce qu’il serait en danger de mort et l’objet d’un complot ourdi par le régime d’Abidjan.
C’est ainsi que Monsieur Francis Perez proposait ses services pour le protéger et riposter face à la tentative d’assassinat qui était envisagée par le régime d’Abidjan.
Suspicieux, Monsieur Guillaume Kigbafori Soro fera participer à l’une des rencontres un diplomate ivoirien et un agent des services secrets d’un pays européen, à qui il était régulièrement fait un compte rendu aux fins de contribuer à garantir l’intégrité et la sécurité du territoire ivoirien.
Monsieur Guillaume Kigbafori Soro, qui s’exprimera plus longuement sur le sujet apportera les éléments de preuve (emails) et indiquera l’identité des différents témoins.
Cette opération d’espionnage, comme on le découvrira par la suite, a été orchestrée par le régime d’Abidjan en vue de « cueillir Monsieur Guillaume Kigbafori Soro » comme on dit dans le jargon du renseignement. Peine perdue.
Il faut noter que Monsieur Guillaume Kigbafori Soro, dans un souci de transparence, a évoqué de façon sybilline à époque précise cette question avec le Président Alassane Ouattara.
Après l’échec de Monsieur Francis Perez, d’autres opérations d’espionnage seront initiées sans succès par le régime d’Abidjan, en vue cette fois de l’élimination physique de Monsieur Guillaume Kigbafori Soro sur le territoire européen. Certains milieux en ont d’ailleurs été informés, dont des diplomates.
Comme constaté , il s’avère donc que ce mandat d’arrêt international est infondé et à usage uniquement politique en vue d’éliminer le 1er candidat déclaré à l’élection présidentielle d’octobre 2020 en Côte-d’Ivoire. »
Fait à Barcelone,
Le mercredi 25 décembre 2019
Maître Affoussiata BAMBA-LAMINE
Membre de la Commission d’Orientation et de Coordination de GPS