Le président de l’Assemblée nationale du Burkina Faso a procédé, le 29 janvier 2020 à Ouagadougou, à l’ouverture de la 15e session de l’Union des parlementaires des Etats membres de l’Organisation de la Coopération islamique (UPCI) qui se tient du 26 au 31 janvier 2020. Le président de l’Assemblée nationale burkinabè a saisi l’occasion pour lancer un appel à la solidarité dans la lutte contre le terrorisme.
Devant plus de 400 délégués présents à l’occasion de la 15e session qui coïncide avec les 20 ans de l’UPCI, le président de l’Assemblée nationale, Alassane Bala Sakandé, a, actualité oblige, parlé du contexte sécuritaire : « De nos jours, plus que les autres points de la planète, ce sont les populations de la bande sahélo-saharienne qui paient les conséquences de cette crise sécuritaire dont les causes leur sont pourtant étrangères ».
Face à la situation, le président de l’Assemblée nationale burkinabè appelle à une solidarité agissante dans le sens d’une « vision globale de la sécurité et de la paix ». Il précise ne pas être en train de faire un « appel pour le soutien des seuls pays du G5 Sahel », mais que c’est « un plaidoyer pour la paix mondiale ».
Selon ses mots, pour justifier son élan à la solidarité, il rappelle que disait « le Prophète Mohamed (paix et salut sur Lui), les croyants dans l’amour, l’affection et la miséricorde qu’ils se portent, sont comparables à un seul corps. Lorsqu’un membre est affecté, c’est l’ensemble du corps qui ressent la douleur et s’enfièvre ».
Il invite ses pairs parlementaires à influencer « les législations et les ressources et portant la voix du peuple dans sa diversité » et qu’il peuvent « agir sur les politiques publiques en vue de les rendre plus sensibles aux problématiques de l’heure dans leur dimension vraie « .
Alassane Bala Sakandé a aussi insisté sur le projet de Fonds de solidarité qui semble peiner. Il a émis le vœu que la 15e session et le 20e anniversaire soient le cadre de la mise sur pied de ce fonds.
Par Boureima DEMBELE