Le Haut Conseil du Diallogue Social (HCDS) a débuté, ce lundi 10 février 2020 à Ouagadougou, une session sur l’Impôt unique sur les traitements et salaires (IUTS), dont l’annonce de son application aux travailleurs du public a fait couler beaucoup d’encre et de salive. Cette session lui permettra de faire des propositions dans le but d’éviter un conflit qui pourrait naitre de cette mesure.
Dans le but d’avoir des armes pour pouvoir devancer et résoudre les conflits qui peuvent venir de l’application de l’IUTS, les membres du HCDS se sont réunis en session qui se déroulera sur cinq jours, selon leur président, le Pr Domba Jean-Marc Palm, à l’ouverture de ladite session.
«On ne peut pas parler d’une chose qu’on ignore, d’où la nécessité d’avoir une session avec les experts du domaine pour outiller les conseillers, afin qu’ils puissent intervenir de manière pertinente», a affirmé M. Palm, face à la presse.
La présente session se tient sous le thème «Renforcement de capacités des conseillers sur la question fiscale». C’est une session extraordinaire qui «s’impose» au HCDS «au vu du climat délétère qui s’est installé sur la question» de l’IUTS, selon le Pr Damba Jean-Marc Palm.
Les thèmes qui seront abordés durant les cinq jours de session extraordinaire, sont la «Structure du budget burkinabè», le «Rôle de la fiscalité dans l’économie burkinabè», le «Concept-Evolution-Mode de calcul de l’IUTS», «Avantage et inconvénients du maintien ou de la suppression de l’IUTS».
«Au sortir de cette session, les conseillers doivent acquérir des connaissances pour faire de propositions concrètes aux différentes parties», a conclu le président du HCDS.
Par Daouda ZONGO