A la suite du ministre de la Santé, son collègue en charge de l’Éducation nationale, Pr Stanislas Ouaro, s’est présenté devant les hommes de médias, ce vendredi 24 avril 2020, pour évoquer le plan de riposte pour la continuité éducative dans le contexte du COVID-19.
Selon le ministre Ouaro, c’est une solution qui a été trouvée pour faire face à l’arrêt, depuis le 16 mars 2020, des cours dû au coronavirus. Afin de toucher l’ensemble des élèves, des villes et des campagnes, cet enseignement à distance consiste à enregistrer les cours puis à les diffuser sur des médias publics et privés, les applications numériques avec ou sans connexion internet, les polycopies ou annales.
Toutefois, prévient le ministre, il ne s’agit pas de remplacer les enseignants par le numérique. Il vient plutôt en appui aux activités pédagogiques des enseignants. Et ce, en attendant la reprise des cours dans les conditions sanitaires sécurisées pour tous les apprenants et leurs enseignants.
Pour ce qui est de la reprise des cours, le premier responsable du département en charge de l’Education a précisé qu’elle est conditionnée par l’allègement de certaines mesures gouvernementales ainsi que d’autres mesures d’accompagnement de son département. « Elle est fonction de la situation sanitaire… Dès que les conditions seront favorables, les cours pourront reprendre », a expliqué le ministre Ouaro.
Parmi ces mesures d’accompagnement, on peut noter le nettoyage et la désinfection des établissements scolaires dans les zones touchées par le Covid-19, le port des masques de protection, le lavage des mains…
« Les masques sont en confection et deux masques lavables et réutilisables seront remis gratuitement à chaque élève du public comme du privé, le personnel administratif et les enseignants. Le coût des masques pour les élèves s’élève à plus de 3 milliards de F CFA.
Douze millions de masques de protection seront acquis. Ces masques seront confectionnés avec du tissu 100% coton (Faso dan Fani) par la confédération Coton-Textile-Habillement avec l’appui de l’Armée. D’un coût global annuel de 8 253 975 220 FCFA, le plan de riposte sera financé par l’Etat et l’ensemble des partenaires techniques et financiers de l’éducation », a précisé Pr Ouaro.
Au plan administratif, il s’agit du réaménagement du calendrier scolaire, mais aussi l’adhésion de l’ensemble des acteurs concernés.
DCPM/Ministère de la Communication
et des relations avec le Parlement